[wplapdance name= »projetToSommeil »]
Convaincre une HotLine récalcitrante en 3mn ?

Cette semaine, notre box est tombée en panne. Plus d’internet, l’horreur ! Tout le monde s’est mobilisé pour réparer mais rien à faire, donc un collègue s’est lancé : « Je me lance, j’appelle la hot line ». Dans l’open space, nous nous sommes tous tue … et nos regards ce sont fixés sur celui qui se proposait d’être notre martyr. Les uns lui ont apporté un café, les autres lui on proposé une cigarette, un cachou bref tout ce qui pouvait adoucir son chemin de croix.

Donc sous nos regards attendris Julien s’est lancé. Il a composé le numéro de la Hot Line et le calvaire a commencé. 10 mn d’attente pour qu’un technicien le renvoie vers un autre poste, puis re attente et retour vers le premier opérateur qui tente un rebootage distant, puis rappel car rien ne marche et re bellotte, autre technicien, autre solution …  jusqu’à ce que julien commence à se tendre, la communication se brouille, nouvelle solution inefficace … au bout de 2h Julien craque et part avec son portable au mac do du coin pour envoyer des mails en retard. Nous avons perdu notre champion. (suite…)

[wplapdance name= »projetToSommeil »]
Si vous fumez, vous connaissez le problème : 99 % des gens qui vous demandent une cigarette sont vraiment, vraiment, mais VRAIMENT, NULS ! C’est navrant, ils ne savent définitivement pas s’y prendre et au lieu d’obtenir satisfaction, ils énervent.

Dans ce post, je vais vous montrer, taxeurs, une façon vraiment efficace de le faire et qui marche à tous les coups. Car demander une cigarette à quelqu’un n’est absolument pas un acte répréhensible, surtout que la personne en face de vous a surement déjà été dans votre situation. Écoutez bien et je vous en prie, retenez cette leçon !

Alors que font exactement les taxeurs pour m’énerver ? On en rencontre grossomodo deux types :

  • Ceux qui fondent sur moi et me demandent frontale-ment « vous auriez une cigarette ? »
  • et ceux qui mettent un peu plus de formes, en commençant déjà par un « bonjour » et en finissant par « s’il vous plait » ou même en faisant un sourire et les « yeux doux » pour certaines ;).

Même si la deuxième catégorie est plus agréable et mieux élevée, je les met tous dans le même panier. Ils sont NULS car complètement inefficaces ! Dans 99,999 % des cas, ça tend juste à m’énerver et je rétorque que je n’en ai plus (si je suis d’humeur polie).

Ici, je vais vous montrer comment sortir de ça et comment il faut faire exactement pour obtenir satisfaction à tous les coups … même avec moi. Alors s’il vous plait, je vous en prie, si un jour vous venez me demander une cigarette, FAITES LE BIEN, vous n’aurez plus d’excuse après avoir lu ce post. (suite…)

Une bonne présentation vaut mieux qu’un long discours !

Combien de fois vous êtes vous fait rembarré en appelant une Hot Line ? … Combien de fois vous a-t-on renvoyé vers un service qui n’avait rien à voir avec votre demande dans une administration ?

Vous souvenez vous des fois où vous n’avez pas réussi à capter l’attention de quelqu’un que vous avez eu la chance de croiser qu’un instant ? et avec qui vous auriez voulu obtenir un rendez vous professionnel, personnel ?

Croyez le ou non, dans 95% des cas, c’est que votre demande n’était pas formulée de la bonne façon. Je ne dit pas que la personne en face est de bonne volonté, au contraire, elle l’est souvent tellement peu, ou elle est tellement occupée que votre message s’est perdu quelque part.

Je vais vous parler ici d’une façon ultra efficace et structurée  d’y remédier et de construire votre entrée en matière dans tous les domaines dans lesquels vous jugerez nécessaire d’être entendu. Puis évidement, nous glisserons vers une utilisation pour vos projets, avec la construction de ce que les anglais appellent un Elevator Pitch. (suite…)

Vous êtes vous déjà demandé comment serait votre vie si vous saviez rapidement convaincre votre entourage … un client … vraiment convaincre votre profession, présenter un projet professionnel, présenter un projet personnel, avoir du charisme ?

Où en seraient votre vie aujourd’hui, vos projets, votre situation ou vos amours ?

PENSEZ … ne serait-ce, qu’à un moments important de votre vie qui n’a pas marché comme vous l’auriez désiré. Que ce serait il passé si vous aviez atteint votre objectif, ce jour là ?

Que ce serait-il passé si vous aviez réussi à vous faire entendre cette fois là ? … à faire en sorte que les autres aient le même ressenti que vous, voient les choses comme vous les voyiez ? … Cette expérience aurait été différente, la suite aurait, elle aussi, été différente. N’est ce pas ?

Et vous le savez bien. Et vous pensez peut être que vous n’y pouvez rien et que c’est comme ça, ou que ce sont les autres qui n’ont pas compris … je comprend, j’étais comme ça aussi, à ruminer, en pensant ne pouvoir rien y faire ou pas grand chose, en m’accrochant à travailler encore plus fort.

Et puis un jour, j’ai découvert ce que vous allez découvrir ici, pas à pas, en détail … ET TOUT A CHANGE.

Ce que vous allez découvrir ici est la façon de vous faire entendre, de convaincre et d’avoir du charisme. Mais je ne vous parlerai pas de la façon de vous habiller, de parler ou de vous comporter. Je vais vous parler de la structure de vos propos, car toute la CLÉ et là. Et ça tout le monde peut le maîtriser et VOUS en particulier, quel que soit ce que vous en pensez,

  • même si vous ne vous sentez pas « orateur »
  • même  si vous êtes timide
  • même si vous ne vous sentez pas capable
  • même si vous pensez que c’est pas pour vous

Tout le monde !

  • PARCE QUE C’EST SIMPLE
  • PARCE QUE IL SUFFIT DE VOIR LES CHOSES UN PEU DIFFÉREMMENT
  • PARCE QUE IL SUFFIT DE CONNAITRE QUELQUES SECRETS
  • PARCE QUE TOUS L’ONT FAIT
  • PARCE QUE VOUS SAVEZ DÉJÀ LE FAIRE !

Oui, tout à fait, vous savez déjà le faire ! Et alors que vous lirez ces lignes, tandis que vous découvrirez ces quelques concepts et techniques, alors que vous comprendrez les exemples en fin de post, vous saurez automatiquement ce qu’il vous a manqué et quoi faire maintenant.

Ce post est le premier d’une série que nous lançons sur ce thème. Si vous êtes arrivé directement sur cette page, vous pouvez également consulter le post de lancement de la série ici. (suite…)

[wplapdance name= »projetToSommeil »]
Que faut il pour monter un projet ?

L’idée reçue est qu’il faut une bonne idée et de l’argent. Une bonne idée, bien sur ! de l’argent ? c’est moins sur, ça a pu marcher, mais c’est définitivement une vision très « 20eme sciecle ». C’est clair qu’avoir une famille capable de vous soutenir financièrement peut aider … euh … dans les premiers temps … mais la limite est vite atteinte, car aujourd’hui il faut autre chose de plus génératif.

Cet autre chose, c’est l’art de faire passer vos idées.

Si la création d’entreprise est l’ascenseur social le plus fulgurant de puis la ruée vers l’or, l’art de faire passer nos idées en est définitivement l’outil.

Si vous savez le faire TOUTES les portes s’ouvrent à vous et vous pouvez avoir TOUT ce que vous voulez. Ça fait un peu « marketing à l’américaine » comme affirmation, mais c’est la réalité. D’autant que je ne vous vend rien, j’exprime mes convictions. Pour la création d’entreprise par exemple, je crie haut et fort que la seule capacité vraiment importante à avoir est de savoir transmettre ses idées et convaincre. Tout le reste n’est que de l’habillage. Celui qui sait le faire, trouvera forcément des gens pour le suppléer dans les domaines qu’il connait le moins, trouvera des gens pour l’aider financièrement, trouvera des clients.

Je me risque à définir l’échelle des besoins de l’entrepreneur :

  1. Savoir communiquer, transmettre ses idées convaincre
  2. Savoir s’entourer, réseau, structures d’aide, collaborateurs
  3. Savoir trouver de l’argent

Vous remarquerez que tout débute par la communication. Celui qui sait communiquer peut facilement s’entourer et qui est bien entouré, trouve de l’argent. C’est l’effet boule de neige.

Pour plagier une métaphore chinoise qui me trotte dans la tête depuis que je l’ai entendue, je dirais que recevoir de l’argent « tout cru », c’est comme d’être invité à manger, ça vous permet de vous rassasier le temps d’une journée. Apprendre à communiquer, c’est comme apprendre à pêcher, ça vous permet de manger tous les jours de votre vie.

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est d’ouvrir une série de post sur « comment communiquer » en situation entrepreneuriale. Dire la bonne chose au bon moment, vaut beaucoup mieux qu’un discours. Aussi, il faut savoir quoi dire, quand, comment et à qui. Ça fait beaucoup, aussi nous aborderons différentes techniques qui nous permettrons de balayer le maximum de cas de figure :

  1. la communication d’idées en face à face,
  2. la communication devant un client, comment savoir ce qu’il veut et le lui vendre
  3. la communication devant un publique de financeurs
  4. la façon d’élaborer un Elévator Pitch
  5. une interview avec mon « mentor » dans ce domaine

On entend beaucoup parler de storytelling, de super présentations avec des images, moi je prend le contre pied de tout ça et je vous propose quelque chose qui marche à tous les coups, quel que soit votre look ou votre bagou et surtout qui est transférable à tout type de projet. Le point commun de toutes les approches est la maîtrise de la structure de votre communication, de l’enchainement des idées et du temps. Je m’intéresserai donc à l’aspect META de la communication.

Le premier post de la série est sorti ! c’est ici

Il existe de bonnes idées de business absolument partout ! La difficulté c’est de les voir. Ce qui manque le plus à tous les créateurs, ce sont de bons outils leur permettant de se repérer par rapport aux souhaits de leurs prospects.

NosProjetsPersonnels décortique ici une approche étonnamment déconcertante, dont personne ne parle explicitement mais par laquelle, absolument toutes les succes story qui rendent les gens heureux, passent.

Cette approche à une structure pour laquelle j’ai trouvé un point d’entrée et c’est ce point d’entrée que je vous propose d’étudier avec moi ici.

Si vous cherchez une idée de business élégante et en accord avec les envies de vos clients, ce post devrait vous plaire.

Pour débuter, mettons notre casquette de client et commençons par nous interroger sur ce que nous voulons en tant que consommateurs. (suite…)

Vous pensez que vos actions sont liées à vos choix personnels ? que vous êtes seuls à décider de ce qui vous fait agir ou non ?

Détrompez vous ! dans bien des domaines ce sont les autres qui décident pour nous. Comment ? c’est ce que je me propose de découvrir dans ce deuxième post sur la notion de prévision.

Vous y apprendrez que notre processus de décision est facilement court-circuité sans qu’on s’en rende compte par notre environnement, et que cela peut éventuellement nous emmener très loin de nos objectifs si on se laisse faire.

Vous y verrez également comment vous en prémunir et protéger vos projets .

Enfin vous y apprendrez  comment retourner cela en votre faveur en toute intégrité. Vous découvrirez notamment un moyen infaillible de trouver des idées entrepreneuriales [de business] qui matchent parfaitement avec les souhaits du public que vous visez. Des idées qui rendent heureux ceux que vous aidez.

Mais tout d’abord, prenons quelques instants pour étudier la clé de tout cela. Attention c’est un peu théorique donc si vous cherchez des histoires, ne perdez pas votre temps. Si vous êtes curieux et que vous pensez qu’il faut connaitre avant d’appliquer, poursuivez, ce post est fait pour vous 🙂. (suite…)

Une difficulté  c’est ce qu’on ressent quand la réalité est différente de nos prévisions.

Or la réalité est neutre, donc ce qui fait la difficulté, c’est la prévision.

Et la prévision est neutre également, c’est juste une idée.

Donc ce qui fait la difficulté c’est plus précisément notre attitude face à nos prévisions

Mais Il faut bien faire des prévisions, non ? (suite…)

Qu’est ce qui est important dans le fait d’avoir un projet ?
Le fait d’avoir un projet !

Un projet c’est ce qui met l’esprit en mouvement

Ici bas, tout ce qui ne bouge plus meurt.
La vie est liée au mouvement. L’eau qui stagne meurt, un cœur qui ne bouge plus est mort.
Aussi il est important d’entretenir une dynamique de l’esprit en permanence.

Avoir des projets c’est conserver la faculté d’en avoir

Avoir des projets c’est conserver le mouvement mais aussi conserver la faculté d’en avoir. Car il est démontré que, de la même façon que ce qui ne bouge pas meurt, les facultés non utilisées chez l’homme disparaissent. Ne pas chercher a découvrir ce qu’on ne connait pas ou d’autres moyens de faire ce qu’on sait déjà faire, c’est dire au revoir a ces facultés magiques. Or pourquoi s’embêter a faire quelque chose différemment, autrement que pour un projet ambitieux qui le nécessiterait ?

Le mot ambitieux est magique car c’est subjectif. Il dépend de la personne qui le dit et du stade de sa propre evolution. Un projet ambitieux ne l’est plus une fois qu’il est clarifié et atteint, c’est le projet suivant qui le devient.
Et puis aucun projet ambitieux réussit n’a jamais été gagné d’avance. Ce qui signifie que si vous ne voyez pas comment vous pouvez réaliser votre projet, ça ne veux pas dire qu’il est irréalisable, ça veut simplement dire qu’il est ambitieux.

S’entraîner

S’entraîner à avoir des projets c’est aiguiser sa perception et ses outils.
Rien de plus terrible que d’avoir une bonne idée et de ne pas savoir comment réaliser la première action tout de suite.

S’entraîner à avoirs des projets c’est se donner la possibilité de mener au bout ceux qui en valent la peine

Donc si avoir des projets c’est vivre, s’entraîner c’est s’en donner la possibilité  

Quand nous évoquons des situations, des concepts, nous utilisons toujours des quantités. Dans nos récits on fait toujours référence à un nombre de personnes, à un nombre d’étapes, à un nombre d’outils.

Dans les récits qui marquent, il se trouve que les quantité prennent une place importante qui se traduit par la façon dont le récit se propage et dont il est perçu.

5 nom7re3

Avez vous remarqué par exemple que les comptes populaires qui traversent les temps mettent généralement en jeux trois personnages ?

Saviez vous que le chiffre sept est cité 287 fois dans la bible et que c’est presque toujours pour désigner le même genre d’idées ?

Savez vous pourquoi hercule (ou astérix ;)) à fait douze travaux et pas 11 ou 14 ?

Ils semble que nous soyons sensibles au choix des nombres, c’est comme ça.

Certaines quantités font appel a notre inconscient d’une façon particulière, certains nombres ont un effet particulier sur nous alors que d’autres non. Certains nombres traversent les siècles, et c’est étrangement toujours les mêmes qui illustrent les mêmes idées.

C’est particulièrement frappant dans les comtes populaires, qui sont des histoires remaniées, ajustées, bonifiées au cours des siècles jusqu’à coller au plus prêt a la nature humaine. La bible est aussi un exemple sidérant où les nombres sont utilisés sciemment pour faire mouche à chaque fois.

Bref, indiscutablement, certaines quantités traduites par certains chiffres et certains nombre transportent une signification qui nous dépasse et qui donne un sens caché à ce qu’ils dénombrent.

Les connaitre et savoir les manipuler est exactement un GROS RIEN pour la réussite de nos nos projets.

Lisez ces quelques lignes et je suis certain que vous comprendrez ce dont je veux parler.

Les 3 petits cochons

Trois c’est le nombre que l’on rencontre fréquemment quand il s’agit de métaphores sur la structure des relations humaines.

Les comptes populaires fournissent de très nombreux exemples : les trois petits cochons, le petit chaperon rouge ( le loup et sa grand mère), toute les histoires qui commencent par « le roi avait trois fils » la religion aussi avec la sainte trinité, la terre l’enfer et la paradis etc. Il y a beaucoup d’explications et chaque corps de métier à la sienne : pour les Psy $par exemple 3 c’est : papa, maman, et moi, la structure du monde que nous avions bébé. Pour les scientifiques c’est autre chose. Pour ma part, j’aime bien l’idée que : quand on a une seule possibilité on a pas de choix du tout, deux possibilités c’est un dilemme et trois possibilité c’est le vrai choix. Et j ajouterait que beaucoup plus de possibilités redevient un dilemme chez la plus part des gens ;).

Enfin bref, quelle que soit l’explication choisie le chiffre 3 fonctionne bien dans les situations qui tentent d’expliquer l’humain, la structure des choses.

Les 7 jours de la semaine

Encore une fois dans les histoires qui fonctionnent et les comptes, le nombre 7 revient régulièrement. Ce nombre sert à dénombrer de façon exhaustive tous les aspects de ce dont on parle.

Il peut dénombrer les facettes de notre personnalité : les 7 nains, les 7 ours, les 7 mercenaires, les 7 personnages principaux de desperate housewives … Mais il s’agit aussi des 7 facettes de notre temps quotidien avec les 7 jours de la semaine, les 7 jours de la création du monde, les 7 facettes du pêcher (les 7 pêchers capitaux). Le nombre 7 est cité 287 fois dans la bible ! 7 est aussi le nombre de choses qu’on est capable d’avoir en même temps en tête d’après l’étude de Miller.

Les 5 doigts de la main

Cinq et son multiple 10 désignent le plus souvent des outils car ce sont le nombre de doigts de nos mains qui sont évidemment nos outils naturels.

Pour la bible 10 désigne particulièrement la structure des règles. Les 10 commandements par exemple. Ici on rejoint d’ailleurs l’idée précédente puisque les commandements sont nos outils pour évoluer en société.

Les 12 travaux

12 c’est le chiffre des listes (voir plus bas)

UTILISER LES NOMBRES

Nous pouvons utiliser la particularité des nombres pour nous même et nos projets.

L’utilisation des nombres nous donne une occasion supplémentaire de préciser le fond de notre pensée.

L’idée est que l’utilisation du bon nombre en fonction de l’idée que l’on souhaite exprimer, lui donne de la cohérence. Nous pouvons également utiliser cette connaissance pour vérifier la cohérence de ce que nous faisons. Et pour ça ,c’est un outil précieux et rare que j’utilise personnellement très fréquemment.

Bref, la maitrise des nombres est exactement un GROS RIEN qui change tout. Voici quelques exemples concrets.

Le chiffre trois est a utiliser lorsqu’on souhaite transmettre une structure claire et exhaustive : – si avec un client vous dites « dans notre cas il y a trois façons de procéder 1. Blabla 2. Blabla 3. Blabla  » clair net structure et ça fait mouche – Les trois piliers de la santé – les trois piliers d’une entreprise qui cartonne 😉 (je me permet ce clin d’œil à Olivier Roland, qui semble avoir chopé le truc, peut être inconsciemment !) Dans notre inconscient trois est la structure.

Le chiffre 7 est a utiliser pour dénombrer de façon exhaustive un éventail de possibilités : Certains l’ont bien compris : Les 7habitudes (covet), 7 raisons de s’abonner à mon blog (Tim Ferris), le (dernier ?) livre de Jacques Attali « 7 leçons de vie… » etc. Remarquez que dans ces phrases, transparait implicitement l’idée qu’il n’y a pas d’autres possibilités que celles qui sont données. Dans les 7 habitudes par exemple, rien que le titre implique que c’est un système cohérent et qu’on a plus besoin de chercher ailleurs. Le nombre de ventes du livres n’en démenti pas. Dans le cas de Tim Ferris, ses 7 raisons ont un coté implacable qui font qu’après leur lecture on est poussé à s’abonner.

Une piste pour les bloggers : La phrase « Les 7 facettes d’un blog qui cartonne » fait mouche beaucoup mieux que les 8,6 ou 12, non ?

Les chiffres 5 et 10 doivent dénombrer des outils ou des règles

Le titre de ce post fait référence à 5 nombres, je vous transmet l’idée implicite que je décrit un set cohérent de 5 outils. Rien d’autre.

12 pour les listes

L’exemple des douze travaux d’Hercule est très bon. Le fait qu’il y en ait douze implique en lui même que la nature des travaux réalisés n’est pas importante, ce qui importe c’est le challenge des travaux. D’ailleurs, qui se souvient de tous les travaux ? Il est intéressant de constater que le fait que Uderzo et Gossini les aient transformés ne change rien à l’impression qu’il s’agit d’un challenge.

Ainsi le fait d’utiliser le chiffre douze permet de centrer l’attention sur l’objectif des travaux et non sur leur nature exacte.

Lorsque plusieurs chiffres peuvent être employés

Lorsque plusieurs chiffres peuvent convenir, ce choix donne une occasion supplémentaire de préciser le fond de notre pensée.

Par exemple, vous voulez donner une série de conseils à quelqu’un : si vous les regroupez en 10 conseils, votre interlocuteur ressentira que vous lui transmettez de bons outils. Si vous lui donnez douze conseils, vous lui transmettez un liste, comme une liste d’adresse à contacter. Si vous lui donnez 7 conseils, il ressentira un coté solennel et exhaustif. Après, tout dépend de votre statut. Si vous êtes prof ou formateur, 7 conseils feront mouche, si vous êtes un amis 7 conseils donneraient un coté un peu pédant, 10 ou 5 seraient mieux etc.

Parfois, un mauvais choix peut également se retourner contre vous. Personne ne vous le dira car personne en a vraiment conscience. Les gens auront juste une impression négative à votre sujet. La capacité que nous avons d’avoir une impression sur les situations et les gens sans qu’on soit conscient d’une raison particulière est particulièrement bien expliquée dans l’excellent livre de Malcom Gladwell « la force de l’intuition ».

De bons indicateurs

J’utilise personnellement cette technique couramment pour vérifier la cohérence de ce que je suis entrain de faire … et ça marche plutôt bien.

Par exemple, dans mon entreprise, j’ai mis en place naturellement 5 postes d’activité :

  1. Finance
  2. Technique
  3. Stratégie
  4. Commercial
  5. Back office

Je ne l’ai pas fait consciemment mais ça tombe bien, c’est cohérent car il s’agit pour moi des 5 outils pour la développer. C’est une entreprise qui démarre et ces postes s’adressent uniquement à moi. Par contre je sais que quand j’aurai des employés il faudra certainement passer à 7 postes d’activité. Ils représenteront alors les 7 facettes de l’entreprise et ce sera un message destiné aux employés eux même.

Un autre exemple concerne mon business plan. C’est un document qui doit présenter de façon la plus exhaustive possible un projet, afin de montrer qu’on le maitrise à fond. J’ai mis pas mal de temps à le mettre en place. Je l’ai développé, découpé, transformé, mis à plat, recommencé, re découpé etc. jusqu’à obtenir une description de mon projet qui m’est apparue tout d’un coup cohérente.

Et vous savez à combien de parties je suis arrivé ? sept ! les sept facettes de mon projet. Ça a effectivement donné un coté exhaustif très pro à ma démarche, ce qui a plutôt bien fonctionné puisqu’il m’a permis d’intégrer différents organismes d’aide, d’avoir des prêts et de gagner des concours :).

Notons et soulignons enfin que la manipulation des nombres ne transformera jamais le mauvais en bon. Il ne s’agira jamais d’un artifice. C’est uniquement parce que l’idée qu’on véhicule est cohérente qu’on arrive à la formuler dans ces quantités. Quoi qu’il arrive, nos projet doivent être cohérent en eux même. La première chose à faire est d’y parvenir. La connaissance de la valeur des quantités est alors un guide plutôt intéressant ;).

« Rien de tout ce qui peut contribuer a vous faire triompher n’est petit. L’Expérience me l’a appris, elle vous l’apprendra de même, je souhaite que ce ne soit pas à vos dépends » SUN TZU