Sommeil Partagé et études (partie 2) : la technique en période d’examen
… sommeil partagé et examens, suite du post précédent
Voici donc 4 typologies de sommeil que je vous suggère en fonction de vos possibilités personnelles :
La première chose qu’on peut remarquer, c’est qu’il y a globalement deux grandes options dans lesquelles vous pouvez vous définir :
- Vous êtes plutôt du soir, et vous aimez travailler le soir ;
- Vous êtes plutôt du matin et vous préférez travailler le matin;
ou bien sur vous, aimez les deux.
Puis, pour chaque mode, on définit 4 possibilités :
- Le sommeil conventionnel dit «monophasique»
- Le mode conventionnel renforcé, pour ceux qui ne veulent pas changer leurs habitudes, mais renforcer leur productivité dans la journée.
- Un mode avec décalage du coucher et gain de deux heures la nuit
- Le mode expert pour ceux qui voudraient vraiment gagner 4h la nuit.
On voit que dans chaque cas, plus on va vers le mode expert, plus on doit faire de siestes. Notons que si un passant fait un calcul algébrique du temps passé à dormir, il trouvera que ces modes de sommeil ne font pas gagner tant d’heures que ça. Seulement, l’expert en sommeil doit bien comprendre que les siestes de la journée ne servent pas à gagner du temps la nuit, mais plutôt à être plus en forme tout le temps. Nous ne cherchons pas le gain de temps à tout prix, mais le gain de productivité dans le cadre de la révision d’examens … et dans ce cadre on peut assurer que le gain double !
Les siestes
Arrêtons-nous un instant sur le principe des siestes proposées ici et sur la façon dont elles doivent s’organiser :
Les siestes de 20 min doivent délimiter des périodes de travail particulières.
Par exemple, si vous faites une sieste à 13 h, on dira qu’elle délimite la fin du travail du matin et le début de celui de l’après-midi. Si vous faites une sieste à 18 h, on dira qu’elle délimite la fin du travail de l’après-midi et le début de celui du soir. Si vous vous levez à 4h pour bosser, vous ferez une sieste vers 8h pour mettre fin à ce temps de travail matinal si particulier. Si vous êtes un couche-tard, vous pouvez faire une sieste à 23 h pour marquer le début du travail nocturne, etc.
L’idée est vraiment que la sieste permette de remettre les pendules à zéro exactement comme le sommeil nocturne fixe la fin d’une journée, remet les pendules à zéro, et détermine le début d’une nouvelle journée par le réveil.
Je vois plusieurs raisons à cela :
- Ça reprend un principe naturel,
- Il est nécessaire de structurer son repos et de se fixer des habitudes, sans quoi on a vite fait de se croire très fort, d’oublier un peu souvent de se reposer et donc de déraper.
- Notre cerveau a besoin d’avoir des repères de repos, pour savoir combien il peut donner.
Sur ce dernier point, vous pourriez être surpris de constater que votre organisme maîtrisera très bien sa fatigue et ses efforts si vous avez savez à peu près quand vous allez vous reposer et combien de temps et aussi si vous avez montré que vous en étiez capables plusieurs fois. A contrario, il vous les fera ressentir très fort s’il n’a pas de repère et s’il a l’impression que ça va continuer comme ça sans limites.
Les repos courts
Je n’ai pas spécifiquement inscrit de repos court sur l’emploi du temps, car les repos courts peuvent se faire n’importe quand, quand vous le sentez. À votre bureau, en bibliothèque, dans les toilettes de la bibliothèque particulièrement si vous voulez faire un repos court de 5 min, dans le transport qui vous ramène chez vous, bref partout.
L’intérêt de ces repos courts est qu’ils redonnent un bon coup de booster quand vous en avez besoin et que vous pouvez en placer n’importe où et n’importe quand sans que ça vous ralentisse dans votre travail. À la fin de la journée, si vous faites le compte, vous vous rendrez compte que le temps de repos court est loin d’être négligeable sur votre temps de repos total.
Quelle stratégie pour qui ?
Tout le monde n’a pas les mêmes envies, les mêmes possibilités et les mêmes capacités. Ce sont trois facteurs à prendre en compte pour déterminer quelle stratégie adopter. Voici des idées pour trouver la vôtre.
Du soir ou du matin ?
Qu’est-ce qui est le mieux pour travailler ? Il n’y a pas de réponse toute faite, moi je penche vraiment pour le matin, car je trouve que ce sont des heures de la journée très prolifiques comme on n’en retrouve pas ailleurs :
Tout le monde dort, il n’y a aucune tentation, pas d’émission télé, pas de gens à voir, pas de bar, pas de cinéma, etc… tout cela en fait une période très particulière.
Par ailleurs, moi j’aime bien l’idée de me dire qu’avant même d’avoir commencé ma journée classique, j’ai déjà pris de l’avance sur le travail à réaliser.
Mais là, c’est vraiment plutôt une question de point de vue, qu’on pourrait débattre longtemps.
Vos envies, votre niveau de sieste
À partir de votre niveau de sieste et aussi de vos besoins, vous pourrez alors choisir un emploi du temps adapté
Si vous avez bien travaillé toute l’année et que vous avez juste besoin d’être plus serein, faites seulement une sieste entre midi et deux et ne changez pas vos habitudes de sommeil
Si vous avez besoin de dégager un peu de temps en plus, vous choisirez le modèle à deux siestes ou temps de repos et cela vous amènera naturellement à diminuer votre temps de repos nocturne, tout en vous maintenant longtemps dans la zone d’excellence. En fonction de vous, vous choisirez de vous lever plus tôt ou de vous endormir plus tard.
Enfin, si vous êtes du type Bachoteur, à vous y mettre 1 mois avant et à travailler jour et nuit pour rattraper le retard, alors vous choisirez trois siestes et 4 heures de sommeil, pour une possibilité de 18 heures de travail continu efficace. Par contre je vous mets en garde de bien maîtriser l’art de la sieste avant de vous lancer !!
Effectivement à vos envies, il faut ajouter vos possibilités, car c’est également votre niveau de sieste qui va déterminer ce que vous pouvez vous permettre.
Si vous ne maîtrisez pas la sieste, ne tentez pas le diable et ne modifiez pas vos habitudes nocturnes. Faites juste une sieste en journée et voyez venir.
Pour en être certain, ne modifiez vos habitudes de sommeil la nuit que si ça vient naturellement parce que vous n’êtes pas fatigué et que vos siestes ont été bonnes. Au début, allez-y doucement. Décalez d’une heure et voyez si vous arrivez à récupérer le le demain.
Bonnes révisions !
Vous en êtes au treizième post de la série sur le sommeil partagé.
si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :
Sommeil partagé. Lancement de la série
Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !
Les 7 Secrets d’un Repos Efficace
Comme toujours, si cette série vous plaît (ou pas), soutenez-moi et n’hésitez pas à laisser des commentaires !
Merci pour l’article 😉
Pour l’instant je fais une à deux siestes par jour avec 7-8h de sommeil la nuit. Je constate un vrai gain de productivité 🙂 Depuis 2-3J j’ai l’impression dz commencer à maitriser les siestes.
Petit a petit je diminuerai un peu le repos nocturne pour dégager du temps de révisions, je suis plutot du soir…
Bonne soirée a bientot!
Génial Warios !
Très bonne nouvelle 🙂 !
Je ne fais de sieste que de temps en temps, et je ne pense pas la maitriser totalement, c’est plutôt une rêverie… Ton article m’a motivé, je vais tester de faire davantage de siestes, et je vais donc lire tes autres articles pour bien comprendre. La gestion de l’énergie est indispensable pour un acteur, que ce soit pendant les moments de tournage ou en dehors. Merci pour ton article !
Bonjour,
Bonjour Binh,
J’ai toujours pensé que les acteurs étaient des sportifs de haut niveau, capables de focaliser leur énergie et leur attention là où il en ont envie. Il faut beaucoup de maitrise pour faire ça !
La sieste et la maitrise de son repos doivent certainement être déterminant pour cela, surtout que j’imagine que dans le métier d’acteur il y a beaucoup de temps mort à attendre avec en plus des journées longues et éprouvantes…
Utiliser ce temps pour recharger ses batteries me semble pas bête du tout !
bravo 😉
Lionel
Bonjour Lionel!
Merci pour vos articles! Je trouve que les différents modes de sommeil sont particulièrement intéressants, mais bien sûr je ne les pratiquerai que lorsque j’aurai maîtrisé les siestes.
J’ai une question : les modes ‘gain de temps la nuit’ et ‘ expert’ peuvent-ils être pratiqués tous les jours sans effets néfastes sur la santé?
Merci
eh bien tout dépend de vous et de votre mode de vie, il faut essayer et trouver votre propre limite en terme de nombre de jour par semaine où vous pouvez veiller et en terme d’emploi du temps.
La clé est dans la maitrise des sieste, donc dans l’entrainement !
A bientôt,
Bonjour! J’espère que vous vous souvenez encore de moi.
> Hier j’ai appliqué votre méthode de faire une nuit blanche et ça a très bien marché! Le lendemain matin de la nuit blanche je ne sentais aucune fatigue, mais j’avoue que j’avais consommé aussi des boissons énergisantes. Justement, je pense que c’est l’association des deux qui a fait que ça a fonctionné pour moi. Je pense qu’il est inconcevable pour moi débutante de réussir aussi parfaitement une nuit blanche sans l’aide des boissons, mais réciproquement l’effet de ces dernières ne me semble pas suffisant pour être aussi en forme le jour suivant. En réalité, j’ai toujours du mal avec mes siestes qui se transforment systématiquement en sommeil polyphasique dans le meilleur des cas, si je me réveille. Mais si je consomme une boisson énergisante et que je fais une sieste, je peux la réussir ( c’est-à-dire contrpoler convenablement la durée ), ce qui peut m’aider à trouver une certaine régularité, donc je ferai les siestes plus tard sans boissons et avec m
> oins de mal. Qu’en pensez-vous? Je sais que ce n’est pas du tout l’idée derrière la technique du sommeil partagé, mais votre méthode ne semble pas prendre en compte le côté psychologique. Je veux dire qu’il est possible qu’une personne dort beaucoup plus que la moyenne non pas parce qu’elle est fatiguée mais que le sommeil représente par exemple une façon de fuir la réalité, ce qui peut induire le contrôle de la durée en erreur.
Effectivement, le sommeil partagé n’est pas une approche thérapeutique et donc n’examine pas toutes les formes de problématiques psychologiques … cependant, je crois avoir pas mal abordé certain aspects concernant la fatigue et pourquoi on arrive pas à se reposer toujours très facilement …
Ton message nous montre un de ces aspects et je t’en remercie, car tu nous fais progresser et je pense que d’autres peuvent en profiter 🙂 !
Je te félicite en passant d’avoir su trouver une solution personnelle via ces boissons énergisantes. C’est un beau travail ! Maintenant, est ce que la prise de ces boissons + la sieste te sont bénéfiques en terme de repos ? J’avais lu quelque chose également dans ce sens à propos du café juste avant une sieste … Je pense c’est un ajustement que chacun dois décider de faire en fonction de ses problématiques personnelles … mon avis c’est que c’est quand même à prendre avec des pincettes !
Bravo aussi pour la nuit blanche ! Comment es tu quelques jours après ?
Continue d’explorer, c’est parfait !
Lionel
En réalité, je doute que les boissons énergisantes soient réellement bénéfiques pour la santé, c’est pourquoi je commence à m’en abstenir, après l’avoir à peine essayé. Personnellement je ne vois pas de différence réelle entre sieste et sieste + boisson, mais il y a quand même une petite différence. Au réveil d’une sieste, je me sens encore fatiguée et ça ne me donne pas envie de me lever, donc je continuer de dormir, alors que si j’attendais seulement cinq minutes, je me rendrais compte que la sieste a été efficace. La différence avec la boisson, c’est qu’au réveil je me sens immédiatement en forme, il n’y a pas de passage entre un état de demi-fatigue et le fait de se sentir parfaitement reposé.
Concernant la nuit blanche . . . j’ai peut-être parlé un peu trop vite, j’ai dormi 17 heures d’affilé le troisième jour, mais peut-être que ça n’a aucun rapport avec la nuit blanche! De toute faço même sans avoir fait de nuit blanche ça m’arrivait l’année dernière de dormir plus de douze heures le weekend, parce que je dormais moins de 6 heures en semaines et que j’étais toujours fatiguée. Donc c’est sûrement une question d’habitude. . .
Bonjour Fourier,
Ton histoire m’intéresse vraiment et j’ai bien envie de trouver une solution 😉
Là déjà, je vois que quelque chose que tu fais avant de dormir te permet d’en sortir, en l’occurrence la boisson énergisante. Ca indique que pour toi, et pour tout le monde d’ailleurs, l’essentiel se passe avant la sieste.
C’est la préparation qui importe et surtout ta projection dans l’après sieste avant même de commencer. J’imagine de travailler sur deux plans :
Le plan psychologique.
– Tu peux déjà imaginer clairement l’après sieste avant de commencer, c’est à dire les premières choses que tu va faire après la sonnerie du réveil. Tu peux te dire que dès que le réveil sonne, quoi qu’il arrive, tu vas te passer un coup d’eau sur la figure, prendre un bol d’air, boire un verre d’eau, boire un café, faire quelque chose qui te plait etc. Tu dois prendre autant d’attention à ton protocole d’après sieste qu’à ton protocole de sieste.
– D’autre part tu peux te concentrer et te faire des suggestions par rapport au temps de sommeil avant de commencer. « quoi qu’il arrive, je dors 20min et je me réveille après »
Le plan technique.
– Tu peux travailler sur le confort et notamment le diminuer et changer de cadre. Tu peux aussi parallèlement diminuer ton temps de sieste et essayer des siestes plus courtes.
– Une idée qui me vient est de mettre deux réveils, un premier à 15 min que tu éteints direct mais qui t’indique que tu es proche de la fin de la sieste, puis un second à 20 min.
Voilà mes idées !
Bonsoir Lionel,
J’avoue ne pas avoir assez pensé à ce que je vais faire après la sonnerie du réveil, je ferai attention désormais. Concernant le double réveil, je le fais toujours, même pour le matin car je crains de ne pas me réveiller, mais pour les siestes, j’ai pris la mauvaise habitude d’emporter le réveil avec moi après la première sonnerie, ce qui fait qu’à la deuxième sonnerie je peux l’éteindre immédiatement. Mais je vais revoir mon protocole, c’est effectivement crucial.
Merci pour vos conseils, je tâcherai d’en tirer profit. =)
Bonjour Lionel,
Tout d’abord un grand merci à vous pour le site et tous les articles, c’est vraiment super!
Le soucis, c’est que ça fait un moment que j’ai complètement cassé mon rythme de sommeil.
D’une part, je l’ai bien détériorée par mes études, celles-ci m’obligeant à faire régulièrement des nuits blanches.
D’autre part, j’ai récemment essayé de m’adapter à l’Everyman.Un échec cuisant, du au fait que je suis une étudiante avec deux petits boulots à gérer où ils n’acceptent pas les pauses, et à un emploi du temps complètement cacophique…
J’ai donc lu avec attention l’article concernant les études que vous avez posté.
Au vu de la situation plus que critique dans laquelle je suis (j’ai un mémoire, un travail de fin d’étude, un rapport de stage à produire pour février…) je n’ai donc plus trop le choix que de passer en mode expert.
Problème: je ne maîtrise pas du tout les siestes, et ayant complètement bousiller mon rythme de sommeil, je ne sais pas trop à quoi me vouer quand vous préciser que, si on ne maîtrise pas les siestes, il faut mieux commencer par faire une adaptation sur son rythme de sommeil normal…
Du coup je ne sais pas trop comment faire…Auriez-vous quelque chose à me conseiller?
Merci pour votre réponse,
Cordialement,
Amanda, étudiante très stressée et un peu désespérée.
Bonjour Amanda,
Merci d’avoir posté ici 😉 et désolé pour le retard, j’ai eu une semaine très chargée 🙁
Donc vous avez vous aussi un emploi du temps plutôt chargé avec des échéances importantes pour vous et vous voudriez apprendre à gérer votre repos pour dégager le maximum de temps et d’énergie pour y arriver, n’est ce pas ?
Dans les faits, vous avez fait pas mal d’erreurs concernant votre repos, vous avez cassé votre rythme de sommeil et votre tentative de mode expert a échoué …
Mon sentiment par rapport à cela est qu’il faut donner le temps au temps et considérer le fait que ce qui est au dessus du bien n’est plus bon lui même … Je veux dire par là qu’en voulant à raison, sortir de cette situation vous allez trop vite et ce que vous faites concernant le sommeil ne marche pas, car vous ne vous donnez pas le temps de faire un vrai apprentissage qui vous permettrait d’arriver à vos fins :-(.
Mon avis est qu’il faut arrêter de vous fixer sur votre objectif final qui serait de passer en mode expert, et vous concentrer plutôt sur ce qu’il y a à faire pour y arriver, c’est à dire travailler les siestes.
Dans votre cas, je dirais qu’il faut arrêter de martyriser votre sommeil et plutôt de le considérer comme un allié pour arriver à vos objectif.
Concrètement, je vous propose de vous coucher pas trop tard et de travailler les siestes dans la journée, sans viser le mode expert mais juste pour et expérimenter et sans diminuer votre temps de sommeil.
Puis vous allez vite sentir que ces siestes vous font vraiment du bien et vous permettent de travailler mieux, ce qui est un premier pas vers l’objectif … Vous allez comprendre que mieux travailler est plus judicieux que travailler plus 🙂
Et puis petit à petit vous réduirez progressivement votre temps de sommeil en conscience.
Si vous faites cela dans cet ordre là, vous avez des chances d’y arriver. Si vous persévérez à prendre les choses à l’envers, je vous conseil pas d’essayer quoi que ce soit à l’aide des techniques de ce site, car ça pourrait faire le contraire de ce que vous espérez.
Osez prendre le temps, et vous ne le regrettez pas !
A bientot !
Bonjour Lionel,
Merci beaucoup pour votre réponse et désolée du retard de la mienne, du au travail là aussi…et à un voyage!
Mon voyage (au Japon) a donc été le coup de grâce à mon sommeil, puisque je me suis rentrouvé dans un état de fatigue et stress du au jet lag.
Le point culminant en fait, de mon état actuel.Mon corps m’a dit « t’en a pas marre de faire n’importe quoi avec moi (et avec toi, par la même occasion)? »
J’ai ainsi appris qu’en effet, je n’ai jamais appris à travailler efficacement.Je ne connais que le fait de se « défoncer » pour un travail, quitte à bousiller sa santé et son temps.
Du coup je ne sais pas ce que c’est que se reposer!J’en viens à me sentir coupable dès que je dois me reposer!
Et du coup j’ai plus que compris votre commentaire.
Je suis donc en train de faire une cure de sommeil (mon organisme me réclame souvent le lit tôt le soir, vers 20h30, voir 21h) tout en essayant de faire des mini-siestes de 10 minutes à chaque fois que je sens pointer un précurseur…bon pour l’instant, je pense que je n’arrive à distinguer que des cas où j’ai dépasser le stade du précurseur, mais bon peut-être qu’au bout d’un moment, je vais réussir à les voir?
A chaque fois, en tout cas dès que je peux, j’essaye de faire comme vous avez préciser dans vos anciens articles pour les siestes (bandeau, boules quies, etc…)
Et pour mon diplôme…et bien je vais essayer de faire ce que je peux…et accepter que je ne suis pas Wonderwoman, et que ce n’est pas grave si je le rate, ce sera juste une expérience que m’envoie la vie.
Merci en tout cas encore,
Cordialement,
Bonjour Lionel,
Tout d’abord chapeau pour ce blog vraiment sympa. J’ai dévoré tous tes posts en une soirée, c’est passionnant !
J’ai cependant une question. Je suis étudiante, je prends des cours intensifs d’allemand le matin, et travaille l’après midi. Etant plutôt du matin, je n’ai donc pas beaucoup de temps pour réviser mes cours d’allemand pour le lendemain. J’ai commencé ta méthode, et elle a tout de suite fonctionné, je trouve ça super. C’est cependant tout nouveau, ça ne fait que 4 nuits que je me régule, donc rien n’est encore fixé.Parmi tous tes conseils, c’est plutôt un genre de mode Napoléon qui m’intéresserait, mais tu as noté dessus de faire deux petites nuits de 2 heures. Mais pourtant, nos cycles étant de 90 minutes, ça me parait peu réalisable non? Ce mode de sommeil me plait car, avec deux « nuits » de sommeil par nuit, je peux assimiler beaucoup plus de vocabulaire pendant chaque période de sommeil.
J’ai déjà vu quelqu’un te poser cette question, tu lui as répondu que tu en parlerai dans d’autres posts il me semble, mais je n’ai rien lu de tel par la suite. Pourrais tu m’éclairer?
Je te remercie par avance 🙂
Marine
Bonjour Marine !
Merci pour ton commentaire. Je suis très content de ce que le sommeil partagé peut déjà t’apporter 🙂
En préambule, je voudrais insister sur le fait qu’il faut faire attention de maîtriser ses siestes avant de choisir une quelconque formule … mais ça tu le sais si tu as déjà tout lu 😉
Il faut maîtriser ses siestes et commencer à maîtriser ses cycles aussi pour savoir quand s’endormir le soir et quand se réveiller.
Les cycles de 90 sont une légende. Chacun a son propre rythme et nos cycles varient au cours de la nuit pour s’adapter au travail que le corps à à faire. Les observations scientifiques soulignent des variations de 60 à 160 minutes au cours de la nuit. Statistiquement si on fait la moyenne ça fait à peu près 90 minutes, d’où la légende.
Chez moi les cycles de début de nuit sont en général de 2h donc 120 minutes à peu près. Je m’endors à 11h30,1h30, 3h30 (Cf l’ebook). C’est sûrement différent chez toi, c’est pour ça qu’il faut faire des essais en mettant ton réveil à différentes heures.
Pour ce qui est de l’endormissement avant les deux petites nuits, tu as les précurseurs pour te guider.
Le fait est qu’en faisant des essais tu vas te tromper. C’est là qu’il faut maîtriser tes siestes pour rattraper !
Voilà, donc en Napoléon tes deux petites nuits doivent être de 1 ou 2 cycles. Tu te fixes deux heures et tu décales le réveil à chaque fois pour ajuster …
Tiens-moi au courant de ta progression !
Lionel
Bonjour Lionel
J’ai testé le mode
normal, bilan : fatigué
conventionnel renforcé : très efficace pour moi
gain de temps la nuit : sympa
expert : ouch, pas si facile. en effet il faut bien maîtriser la sieste afin d’avoir une triple sieste efficace plus quelques sieste flash. Mes blocages : débloquer du temps pour les siestes entre mon retour du travail et le repas, pas facile avec un enfant en bas âge qui saute partout. arriver à faire une sieste pas trop profonde le soir car le sommeil de la nuit prend parfois le relais… Je dois donc me préparer mentalement à mon réveil pour cette sieste là. Quant à la sieste méridienne (de midi) j’ai essayé entre 13 et 15h et je me suis aperçu que la force de l’habitude m’indiquait plutôt vers les midi.
J’applique aussi certains principes. pour améliorer mon sommeil , je refroidis mon corps, surtout mes pieds et j’augmente ma température en période d’éveil (boisson chaude, couverture, pull).
Bonne soirée, je vais siester 10 minutes..
Bravo Claire,
J’adore ! Et bien voilà une belle réussite. Tu es très attentive à toi et tu ajustes ce que tu fais au fur et à mesure, c’est parfait. Pour ce qui est de trouver le temps pour le mode expert, ça demande un peu d’organisation voilà tout. Mais ça va venir, si c’est ce mode là que tu cherches.
Pourrais tu me parler des bénéfices que tu tires du monde « conventionnel renforcé » ? et même des autres modes ? Je crois que ça pourrait intéresser beaucoup de monde 😉
Encore bravo !
Lionel
Bonjour Lionel
Cà fait 1 mois que je pratique le mode expert: sieste sur le bureau de 20min, sieste principale entre 0h00 et 4h15. J’ai remarqué que juste après ma sieste principale je me sent fortement fatigué alors que le soir 18/19h je suis suffisamment en forme pour sauter une sieste sans rien ressentir dans l’immédiat. Je me demande si c’est normal, ou si c’est une fatigue psychologique.
Merci
Bravo pour t’être lancé dans le mode expert !
Dans ce mode il ne faut pas trop louper de sieste sinon, tu va le payer à un moment où un autre. D’après ce que tu me rapportes, peut être que tu ne maitrises pas bien l’heure de réveil et qu’il faut que tu l’ajustes justement en fonction du moment où tu ressens ce coup de barre. je pense aussi que la sieste du petit matin et indispensable, vers 7 h (en fonction de ton rythme). La fais tu ?
Dans tous les cas, ne te forces jamais et si tu te sens un peu fatigué, refais une nuit complète mais sans jamais arrêter la sieste du midi. Rappelle toi que l’idée du sommeil partagé n’est pas la compétition, mais bel et bien d’apprendre qq chose de nouveau et de mieux gérer son repos 😉 !
A bientot
Oui, je fais les 3 siestes dont une le matin. Je suis en période de révision, donc j’ai une grande flexibilité sur mes horaires de sommeil et de travail. Ainsi, je fais ma première sieste en fonction de mon heure de réveil et du travail à faire, donc entre 8h et 9h passé je vais essayer de voir comment trouver la bonne heure de réveil.
Merci.
De plus je me demandais si il ne valais pas mieux ajouter une sieste dans la matinée plutôt que prolonger la nuit de sommeil dans le cas d’une fatigue.
Oui bien sur, tu peux ajouter une sieste dans la matinée.
Seulement, il ne faut pas oublier que le jour de ton exam tu ne pourras peut être pas faire toutes les siestes que tu souhaites et tu risque d’être fatigué. C’est pourquoi il faut savoir jongler avec le temps de sommeil nocturne aussi.
Une chose importante aussi est de travailler sur les repos courts de 5 à 10 min sur une chaise. C’est ça qui sauve bien souvent la mise !
Bon courage !