Sommeil partagé, un chargeur de batterie intégré !
J’ai laissé passer quelques temps depuis mon dernier post afin de me rendre compte de la façon dont vous, lecteurs, pouvez avoir compris cette idée de sommeil partagé, comment ça fonctionne et ce dont vous pouviez bien en attendre. La position de blogueur est assez solitaire et nécessite ce genre de recul de temps en temps ;-). Désolé !
C’est chose faite aujourd’hui et grâce notamment aux discussions en commentaire, il me semble que j’ai omis un point de compréhension important :
POURQUOI CA MARCHE ?
C’est la question à laquelle je m’apprête à répondre ici. Cela me permettra en même temps de réaffirmer la philosophie de cette approche qui est définitivement tout sauf se priver de sommeil pour pouvoir travailler plus ou avoir plus activités ! J’en profiterai également pour recadrer quelques petits détails.
Pour la philosophie, je dirai que la seule réalité de l’approche est d’être plus en forme tout le temps, c’est tout. Après chacun en fait ce qu’il veut du temps et de l’énergie disponible ! C’est déjà pas mal non ? Le gain d’activité est seulement une conséquence de ce gain de forme. Beaucoup semblent partir bille en tête avec l’idée de faire plus de choses et prévoient en premier lieu leur nouvel emploi du temps de sommeil et c’est pas bon. C’est un peu comme vouloir devenir riche et de commencer par s’acheter un coffre fort, c’est mettre la charrue avant les boeufs.
Votre objectif primaire au regard du sommeil partagé qui doit être de chercher à être plus en forme.
Mais, la question subsiste « pourquoi est on plus en forme en fractionnant notre sommeil ? » Allons y pour l’explication.
On est plus en forme en fractionnant notre sommeil
Expliquons cela dans le détail.
Comme dans mes posts précédents, je vous propose de considérer la fatigue comme la faim ou la soif et le sommeil comme de l’eau ou du pain.
Fatigue <=> faim, soif
Sommeil <=> Pain, eau
Puis imaginez que je vous demande d’agir à l’égard de la faim ou de la soif comme nous agissons par rapport au sommeil. Supposons que je vous demande de vous réveiller le matin de boire et de manger, puis de passer toute la journée sans rien avaler quelque soit votre activité (sport, travail, vacance) jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus et que complètement déshydraté vous plongiez la tête dans un grand baquet d’eau pour boire jusqu’au matin et rattraper toute l’eau dont votre corps à besoin d’un coup. Puis de recommencer le cycle.
Ca vous paraîtrait complètement stupide au quotidien, non ? (hors période de jeune spécifique comme le ramadan bien sur) Vous me diriez sans doute qu’il vaut mieux boire régulièrement, manger au bon moment et que ce que je propose est complètement contre productif. Vous auriez raison, surtout si vous prévoyez d’avoir une activité sportive ou quoi que ce soit qui vous mène à vos limites. Et pourtant, je suis sur que c’est possible physiquement de vivre comme ça longtemps et de s’y habituer mais vous ne le faites pas car ce n’est pas optimal.
Le sommeil mono-phasique est une organisation
non optimisée de nos ressources
Et bien le sommeil mono-phasique c’est exactement ça : une organisation non optimisée de nos ressources qui convient quand on se contente d’une activité basique, mais qui est archaïque des lors qu’on veux profiter de tout le potentiel qui est en nous.
Une journée type en sommeil mono-phasique
Pour vous en convaincre, étudions une journée type en sommeil mono-phasique :
Sur le graphique ci dessous est représenté l’évolution classique de l’énergie dont nous disposons au cours d’une journée de travail type, avec un mode de sommeil classique. En abscisse (horizontalement) nous avons le temps du matin au soir. En ordonnée (verticalement) nous avons nos réserves personnelles (ou notre efficacité) symbolisées par une pile électrique, vide en bas et pleine en haut. En trait clair est représenté l’évolution schématique de nos ressources au cours de la journée, qui peut être un peu différente chez vous, mais on y reviendra plus loin. Le trait pointillé représente la tendance globale.
Nous voyons que le matin, si la nuit s’est bien passée, après avoir pris le temps de sortir du sommeil, nous sommes généralement au maximum de notre énergie et de nos capacités intellectuelles. Puis moyennant quelques petites fluctuations au cours de la journée, le reste de la journée est une lente …. descente vers l’épuisement de ces ressources qui ne sont pas renouvelées avant le soir.
Les quatre zones
Si on considère l’énergie dont on dispose pour sa journée, à l’image d’une batterie, on peut globalement discerner 4 zones :
1. La zone d’excellence. C’est l’état dans lequel on est au top de nos capacités et que je place arbitrairement pour l’explication, en début de journée. C’est l’état qui nous permet d’être efficace et c’est celui qu’il faudrait conserver toute la journée.
2. Mais malheureusement, rapidement les batteries se déchargent notamment après le repas et on passe dans la zone que j’ai appelé « vacances« . J’ai appelé cette zone comme ça parce que cet état est agréable et acceptable dans des moments où nous pouvons prendre notre temps et où nous ne sommes pas sous pression, donc en vavances. Cependant nous ne sommes pas dans une situation suffisamment optimal pour des tâches qui visent des résultats efficaces. En d’autres termes, nous pouvons dire que nous commençons à perdre notre temps.
3. Au bout d’un certain temps, on passe en mode « stupide« . C’est cette zone de faible efficacité et de lassitude qui finit par nous prendre tous en fin de journée de travail. Pour moi ce serait l’après midi de 16h à 18h par exemple. Je déteste cette période de faible efficacité, où j’ai vraiment l’impression d’avoir tout donné le matin, où j’en ai marre et où je finit par faire plus d’internet inutile qu’autre chose. En y réfléchissant bien, je vois aucun moment dans ma vie où être dans cette zone m’apporte quoi que ce soit.
4. Enfin, la dernière zone, qui est encore plus stupide, c’est la zone de FATIGUE. C’est le moment où on a vraiment tout donné. Cette tranche de vie est d’autant plus triste que ça arrive précisément quand on pourrait avoir un peu de temps pour soi, en général le soir. A ce moment, la plus part des français regardent la télé en se disant qu’ils auraient bien fait autre chose mais l’énergie pour le faire n’est plus là.
Je ne pense pas que ce soit le cas des lecteurs de ce blog et que comme moi vous essayez de lire ou de faire des choses intéressantes, mais quelque soit notre bonne volonté on peut tous constater que l’efficacité n’est pas vraiment au rendez vous. Quelle tristesse, lire que 20 pages et de s’endormir quand on ne pourrait en lire 100 et en faire un résumé !
Alors vous me direz la séquence que je propose n’est peut être pas exacte pour vous dans le temps. Vous commencez peut être la journée à l’envers, la « tête dans le guidon » toute la matinée puis vous vous réveillez petit à petit dans la journée pour être vraiment en forme le soir … à moins que votre niveau de forme max. soit pour vous après le repas … mais peu importe, l’important est de constater ces fluctuations et de prendre conscience de ces moments de no man’s land où vous perdez littéralement votre temps.
C’est typique du système de repos mono-phasique où on attend d’avoir vidé ses batteries pour se reposer. C’est un système de vase communicants où vous perdez à chaque fois puisque votre seule marge de manoeuvre est de savoir comment vous allez utiliser l’énergie dont vous disposez au matin. Si vous l’utilisez le matin vous ne l’avez plus le soir. Si vous voulez être au top le soir, mieux vaut dormir tard le matin etc. Et si vous en avez besoin à la fois le matin et le soir, c’est finit !
Une journée type en sommeil partagé
Reprenons l’idée des zones d’énergie décrites plus haut et constatez comment ça se passe avec le sommeil partagé :
Avec le sommeil partagé, grâce aux siestes,
vous disposez d’un chargeur de batterie intégré en vous, disponible tout le temps !
Le principe est simplisme : à chaque fois que vous passez dans une zone où vous ne voulez pas être, vous vous reposez et vous repassez dans la zone supérieure !
Chaque sieste doit vous permettre de récupérer et de rester le plus possible sur la zone d’excellence, voir sur la zone vacance, mais en tout cas d’éviter absolument de passer dans les zones stupide et fatigue. Après, le temps que vous restez dans ces deux premières zones dépend de la qualité de vos siestes et aussi, bien sur, de l’intensité de ce que vous faites de vos journées.
Le rôle des précurseurs là dedans ?
Tout en vous prévenant de la présence d’une porte du sommeil, le rôle des précurseurs est également de vous avertir quand vous changez de zone, car quand on s’en rend compte consciemment, c’est déjà trop tard.
Pourquoi cela permet il de dormir moins ?
Lorsque nous commençons à être fatigué, à puiser dans nos réserves et à faire des efforts, nous rentrons dans un mode qui demande bien plus d’énergie à l’organisme pour faire ce que nous voulons faire. Un peu comme une voiture qui roule avec le frein à main de plus en plus serré à mesure que vous êtes fatigué.
Donc éviter d’être fatigué, c’est éviter de dépenser de l’énergie pour rien. Le résultat est un bilan global largement meilleur car sans perte inutile. Donc un besoin de recharger largement moindre. Voilà pourquoi sur 24h on a besoin de moins dormir, that’s it !
Mais alors, avec tout ça je ne vais jamais dormir la nuit ?
Et bien, si, vous allez dormir ! Tout simplement parce que vous aurez le sentiment d’une journée bien remplie et que vous avez, quoi qu’on fasse, besoin de rêver et faire des cycles de sommeil pour que votre esprit fasse le ménage et range tout ce qu’il a à ranger. Seulement, la grosse différence, c’est que vous ne le ferez plus par nécessité mais plutôt par envie et vous dormirez … moins bien sur, mais aussi beaucoup mieux :-).
Votre objectif maintenant ?
On le voit bien ici, que quelque soit votre objectif final, votre objectif avec le sommeil partagé doit être exclusivement d’apprendre la technique, avec une seule idée en tête : être tout le temps au meilleur de votre forme, quoi qu’il arrive. Le reste viendra tout seul !
Vers des applications foisonnantes :
Ecartons nous un peu des slogans et des textes marketing propres aux blogs aujourd’hui , uniquement destinés à faire de l’audience, à fanfaronner et à générer des revenus par la pub … pour nous intéresser aux divers applications raisonnables et réalistes du sommeil partagé.
Voici les miennes, quels sont les vôtres ?
Equilibrer sa vie.
Aujourd’hui plus personne ne veux travailler comme nos grands parents, voir nos parents, c’est à dire en mettant leur personne exclusivement au service de leur emploi et en repoussant en arrière plan leur passions et leurs envies. Nos générations veulent, à raison, exploiter à 100% de leur temps et être entièrement présent à tout ce qu’elles entreprennent en mettant travail – vie familiale – vie sociale et passions sur un même plan d’égalité. C’est à dire en étant autant disponible à chacun. La gestion du sommeil par le sommeil partagé a toute sa place à jouer ici en permettant de gérer son énergie de façon à la rendre disponible pour chacun des domaines. Par exemple en journée de travail, je fais une sieste pour rester efficace à mon travail. Avant de partir, j’en fais une autre pour être totalement disponible pour mes jeunes enfants. Enfin, une fois ceux ci couchés et en fonction de mes envies, j’en fais une autre pour commencer la dernière partie de ma journée, soit pour lire ou faire de la musique ou écrire ce blog ou bricoler, sortir etc.
Equilibrer sa santé :
-Vire à son rythme et rétablir son rythme naturel.
Il n’est pas besoin de rappeler que nous sommes tous des êtres différents, avec des activités différentes, une sensibilité différente et des rythmes biologique variés calés d’ailleurs sur tout cela. Or la société dans laquelle on vit nous impose une uniformité de comportement qui n’est même plus calquée sur les rythmes de la nature, mais sur celui effréné de la mondialisation (attention, je ne fais pas de politique ! c’est juste un constat objectif…). Plus que jamais nous sommes contraint de vivre sur une autre horloge que la notre. Cela nous dérègle et contribue à faire apparaître de nouveaux types de problèmes : insomnie chez les jeunes, dépression, et pléthore de maladies dites de ce siècle etc.
Tout en continuant à évoluer dans ce monde si génial par ailleurs ;-), le sommeil partagé introduit ici une variable d’ajustement qui nous permet de nous re-connecter à notre propre rythme et croyez moi, ça change tout !
– Lorsque quelqu’un a un problème de santé à gérer, il doit cramer son énergie personnelle dans trois directions. En premier lieu de l’énergie part dans la lutte du corps contre le problème de santé, c’est classique. D’autre part de l’énergie est dépensé dans sa gestion psychologique. Dans le stress que cela produit, dans les soucis que cela provoque et dans le mal être que cela induit. Enfin, le malade doit dépenser une grande quantité d’énergie à continuer à faire le maximum de ce qu’il faisait sans être malade, tout en étant diminué physiquement. Travailler, se déplacer peut être etc.
Globalement, le malade perd donc une énergie colossale à se soigner et il apparaît qu’une nuit de sommeil classique ne suffit pas à rétablir complètement le niveau. Le malade rentre alors dans une spirale où il se trouve sans cesse à sa limite.
C’est là qu’entre en jeu le sommeil partagé, non pas pour en faire plus cette fois, mais pour regonfler constamment le batteries au bon moment, là où c’est le plus efficace et sortir de cette spirale.
Organisation et productivité
Dans le domaine de l’organisation et de la productivité, les 30 dernières années ont vu fleurir pléthore de méthodes très performantes et élaborées nous apprenant à gérer notre activité en la découpant en taches et en actions à réaliser. Leur apport principal est de montrer que les taches doivent être organisées en fonctions de nos différentes périodes d’efficacité dans la journée et de nos disponibilités. Par exemple, faire les taches difficiles le matin, quand on est au mieux de notre forme, les segmenter pour les rendre plus abordables etc. Dans ces méthodes, l’énergie disponible par chacun n’est pas évoqué et toute l’organisation doit tourner autour de ce qu’il y a, comme une fatalité. Dans ce contexte, le sommeil partagé intervient comme une nouvelle variable dans cette équation et permet alors de prendre vraiment possession de son organisation en décidant soi même des moment de forte efficacité en fonction de nos impératifs extérieurs.
S’autoriser des excès
Loin de moi l’idée de pousser quiconque à faire des excès. Cependant il y a des moment dans la vie où c’est franchement bon 😉 de s’autoriser à sortir toute la nuit en semaine, par exemple et c’est possible si vous savez organiser votre repos le lendemain. J’aime aussi particulièrement faire deux ou trois fois par ans des week end de quatre jours en deux jours !?! … ça je vous en parlerai plus tard !
La suite est déjà là : « Les dix clés pour faire une sieste de 20 mn chrono » ICI
Vous en êtes au septième post de la série sur le sommeil partagé, l’aticle précédant est ici :
si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :
Sommeil Partagé. Lancement de la série
Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !
Les 7 Secrets d’un Repos Efficace
Comme toujours, si cette série vous plaît, soutenez moi et n’hésitez pas à laisser des commentaires !
SalutLionel,
Merci infiniment sur ce magnifique article, des idées claire et structurer. C’est vraiment très très bien fait. Je souhaite juste insister sur le faite que le sommeille polyphasique ce n’est qu’une pièce de la puzzle de la gestion d’énergie humaine. Il y a plusieurs consommateur d’énergie parmi eux on trouve les activités physique inutile, les émotions inutile, le travaille intellectuelle inutile. Des éléments qui donne l’énergie comme la nourriture, la respiration, des bon amis. Tous ces éléments peuvent être considérer comme négligeable pour toute personne qui n’a pas fait encore le voyage d’introspection (avoir la capacité d’auto observer soi même).
Merci infiniment une deuxième fois et j’attend avec impatience ton prochain article
Ton ami sur le web Adam
Bonjour Adam,
Merci pour ton soutient 🙂
Tu as parfaitement raison, le développement personnel est un grand puzzle et la gestion du sommeil en est une pièce, qui en appel une autre puis une autre … 😉
A bientot,
Lionel
J’ai la chance de ne pas avoir de contraintes professionnelles alors je peux pratiquer le sommeil partagé à ma guise. Quand je sens que la fatigue m’envahit, je fais une petite sieste et ensuite je reprends mes activités avec plus d’entrain. Le temps des siestes est variable. Certaines ne durent que 10 à 20 minutes, d’autres durent plus d’une d’heure. Cela me permet de rester efficace. Cela m’arrive d’anticiper quand par exemple, je dois faire une conférence le soir. Mon énergie reste ainsi égale dans tous mes moments éveillés.
Bonjour Régis,
Bravo pour ta pratique !
Je me demandais, tu fais ça depuis longtemps ou bien tu as appris avec grâce à mes conseils ?
Bonjour !
Très bon article ! Complète bien l’introduction, et apporte plein de détails intéressants. La courbe avec la « zone d’excellence » varie un peu d’une personne à l’autre. Pour ma part, et du moins jusqu’à maintenant, j’avais un pic d’excellence en milieu d’aprem, puis en cours de soirée (peu après 21h), étant habitué à être assez passif le matin.
Merci d’avoir été aussi complet dans la réponse de mon post précédent.
J’ai voulu démarrer des « tests » Mardi, en me levant à 3h Lundi soir et en me levant à 6h45 Mardi matin. J’ai voulu continuer Mercredi mais ma négligence m’a fait lever sur les coups de 9h le Mercredi matin. J’ai quand même voulu continuer l’expérience et voilà 3 jours que je tiens un rythme [3h-3h30] [7h-7h30].
J’ai commencé un petit journal et un petit calendrier personnel, pour faire un suivi.
Globalement, je reste pour le moment très fatigué (je bosse pour me tenir éveillé, les deux vont de pair). J’ai deux crises de « pêche » juste après mes siestes de 12h00 et de 19h00, j’y mets une barre de 25min, sachant que je dois récupérer 10-15 min à chaque fois. Je ne pense pas pouvoir tout le temps faire une micro-sieste à 17h, donc je m’en passe une fois sur deux (auquel cas je me laisse 10 min, pour 3 min de récupération).
Fatiguant, donc, mais ça ne fait qu’à peine 3 jours, donc j’ignore encore si ça ira de mieux en mieux, ou s’il y a une sorte de « retard » qui me fatiguera au fur et à mesure que je continue.
Je note quand même que mes 4h de cette nuit ont été super récupératrices, et que j’ai eu relativement peu de mal à me lever ce matin à 7h45.
J’ai vu que tes horaires de siestes quotidiennes étaient situées à 13h et 21h.
Pour ma part, j’ai un gros coup de barre quelques minutes avant midi, et un autre à 18h30-19h, donc j’ai « placé » mes siestes là pour le moment.
Pour la sieste à 12h, je ne sais pas encore s’il est possible que je la reporte à 13h, ou si mon cerveau est calibré sur 12h. Le fait est que 13h est la seule heure où je suis à peu près sûr d’être « disponible » pour dormir, donc 12h, ça fait un peu tôt.
Pour celle de 19h, l’horaire me va, et je pense que c’est dû à l’absence de repos entre 12h et 19h. Un horaire de 20h30 me conviendrait davantage, car sinon je serais tenté de faire un repos vers minuit.
Bref, en résumé, c’est sans doute un peu prématuré d’en parler au bout de seulement 3 jours d’essais. On estime le temps d’adaptation de 10 jours.
Pour le moment, je reste bien fatigué, mais je parviens bien à récupérer lors des siestes (micro-rêves, où je rêve de la pièce dans laquelle je dors), et je pense que c’est un gros positif, que je ne « bloque » pas les récupérations en cours de journée. (et j’ose imaginer finir par avoir un « rendement » de 100% au bout d’un moment, au sens où je partirai plus rapidement en REM).
– La seule question qui me tracasse, c’est comment décaler d’une heure mes coups de barre. Je ne sais pas si je dois « jouer » sur l’heure de réveil, faire des micro-siestes entre deux siestes (je ne serai pas toujours disponible pour plus de deux siestes par jour), ou tout simplement laisser passer le coup de barre et me forcer à « siester » à l’heure que je souhaite. (d’ailleurs, de la même manière, j’ai un coup de barre vers 2h du matin, et à 3h, j’ai + de mal à m’endormir)
–> Il ne s’agit pas de me caler sur ton calendrier à toi. J’ai bien conscience que chacun est différent. Ceci-dit, tu reconnaitras que les horaires 13h et 20h30-21h sont les plus compatibles avec la vie de tous les jours.
En attendant, je continue l’expérience, en espérant que je ne succombe pas à l’esprit « Dimanche » demain …
Merci encore, pour toutes ces sources d’infos et ressentis !
Bonjour Mizaru,
Désolé pour le retard !
Bravo pour ton travail, tu avances dans la bonne direction.
Une chose quand même, n’oublies pas que tu ne dois justement JAMAIS être fatigué et que si tu es fatigué au point de devoir faire quelque chose pour te tenir éveillé, c’est pas bon. C’est précisément exactement à ce moment là que tu dois faire un break sieste. Pas forcément une grosse sieste de 20mn qui pourrait trop te décaler dans tes horaires, mais plutôt une sieste plus légère que je vais présenter dans le prochain post …
Par ailleurs, pour ce qui est de décaler ta sieste de midi, tu peux tout à fait faire un petit break de quelques minute vers 11h50 pour anticiper, ce qui va te permettre de décaler ta sieste de 20 mn plus loin, à 13h. Tu peux compléter par une pause de quelques minutes à 10h si ça ne suffit pas.
En règle générale, il ne faut JAMAIS ignorer un coup de barre. Il faut y répondre ABSOLUMENT d’une manière ou d’une autre. Les prochains post t’aideront…
Bon courage et bonnes siestes !
Bonjour Lionel,
Ton article tombe à point.
J’ai toujours été assez insomniaque et donc j’étais obligée de faire des petites pauses pour survivre dans la journée. En te lisant, je vois que je peux institutionnaliser la pratique et faire mieux que bidouiller mais vérifier que je peux remonter vers des zones plus interessantes
Bonjour, et tout d’abord bravo !!
En effet, je trouve la méthode que vous employez très structurée, digne d’une approche très scientifique de la chose et qui n’a pas tardé à me convaincre avant même d’avoir commencé l’entraînement. Je pense que je vais rapidement suivre vos conseils, Lionel, car au vu des commentaires et autres retours par rapport à votre blog, cela a l’air de marcher du tonnerre 😉
J’avais juste une petite question, à laquelle vous avez peut être déja répondu quelque part: en combien de temps à peu près peut on arriver à maitriser ce mode de vie ?
En tout cas, merci, bravo, et je vous encourage à continuer ces pages !!
Bonjour SuperMario64,
Je me rend compte que ma précédente réponse à votre message était tout à fait à coté de la plaque et que je devais être préoccupé par autre chose pour avoir répondu ça … désolé, donc je recommence.
Pour la question du temps pour arriver à maitriser tout cela, voici ce qui me vient à l’esprit :
Il vous faut à mon avis en moyenne un mois pour maitriser la sieste, avoir trouvé des lieux adaptés pour siester et pour voir votre heure de coucher se retarder très sérieusement et de façon stable.
Je précise, de façon stable, car dès l’instant que vous ferez des siestes, vous vous sentirez mieux tout le temps et vous reculerez l’heure de coucher automatiquement. Cependant au début on peut se prendre au jeu et se forcer à reculer cette heure même si la sieste s’est pas bien passée. Dans ce cas, vous allez vous faire quelques grosses fatigues qu’il faudra récupérer …
Donc normalement, au bout d’un mois vous maitrisez bien la sieste et vous êtes installé dans votre organisation.
Après, il vous faut certainement un mois de plus pour commencer à vraiment jouer avec tout ça et commencer à changer de mode de sommeil en fonction de vos activités. Encore une fois, souvent quand ça a marché une fois on se prend au jeu et on multiplie les changements de rythme jusqu’à ce faire de grosses fatigues, donc attention !
Grosso modo pour que l’apprentissage aille vite, il faut absolument éviter les dérapages grosse fatigue. Car votre organisme, votre cerveau qui petit à petit vous donnent le feux vert pour reculer l’heure de sommeil et faire quelques folies, va vite se rendre compte qu’il a tors de vous donner cette liberté, que c’est dangereux et va mettre le haut là et se dire qu’il faut que vous donniez d’autres preuves de votre maitrise… Bref vous serez quitte pour rester bien sage pendant un moment ;-(…
Effectivement, c’est une bonne idée pour un nouveau post 🙂 !
Merci pour ton commentaire,
Lionel
Bonjour Lionel,
C’est un domaine qui m’interesse et m’intrigue depuis longtemps…
Merci de ces infos !
Prends soin de toi
Luc Mister No Stress
j’adore ! Merci
Merci,
Bienvenue !