La sieste vue de l’intérieur ! Des sons, des sensations, des pensées … des points de repère
Que se passe-t-il dans mes siestes ? Est-ce toujours très profond ? Est-ce que je plonge toujours à chaque fois ? Sont-elles toujours pareilles ? Sont-elles toujours aussi reposantes ?
Je vais partager ici ce que je vis personnellement et décrire précisément les différentes situations que j’expérimente, un peu comme si vous étiez à ma place !
L’idée est de vous donner des points de repère intérieurs pour savoir où vous en êtes avec votre sieste. Est-ce que vous faites ce qu’il faut ? Êtes-vous réellement en train de vous reposer ? Êtes-vous réellement sur la bonne voie ?
Pour certains, cela ressemblera à ce qu’ils vivent peut être déjà, pour d’autre ce sera certainement éclairant !
Car c’est vrai qu’une grosse difficulté au début, je le reconnais, est de ne pas savoir si ce qu’on fait est bien, n’est ce pas ? Comme si vous conduisiez un avion sans altimètre pour connaître votre hauteur réelle … Vous n’avez pas de moniteur et ce n’est pas toujours évident. Cependant, il y a des points de repère que vous pouvez apprendre à remarquer.
Tout d’abord j’aimerai revenir sur le fait que la sieste peut prendre de multiples formes qui diffèrent par leur intensité. En effet, chaque sieste est différente, je dirai qu’il y en a autant de sorte, que de semaines dans l’année et il ne faut pas s’en alerter. Pour moi, ça peut aller d’un simple état de détente, jusqu’à la sensation de ne plus sentir son corps. L’important est de maintenir une moyenne.
Des siestes d’intensité variable, maintenir une moyenne
La simple détente est souvent ce qu’on expérimente le plus au début, mais il ne faut pas la dénigrer, car c’est un passage obligé pour que votre corps apprenne. Il faut qu’il comprenne exactement ce que vous voulez de lui et lui répétant le cadre. La maîtrise de ce premier état est essentielle, c’est le point de départ de tout.
Et puis il y a des repos plus profonds, voire très profonds. Mais voyons un peu cela :
Trois niveaux d’intensité
Dans ma pratique j’expérimente à peu près trois niveaux d’intensité de repos, trois états que je nommerai simplement niveaux 1, niveau 2 et niveau 3, du moins profond (1) au plus profond (3).
Au cours d’une même sieste, je peux passer d’un niveau à un autre :
- Pour la sieste de 20min très profonde, je passe successivement par les niveaux 1, 2 puis 3.
- Pour la sieste peu profonde, mais régénératrice (comme souvent au travail) je m’arrête au niveau 2. (1 -> 2)
- Pour le repos court de 5 min, je ne fais que la première phase.
Décrivons chacun de ces niveaux, par rapport à ce que je ressens, moi, quand j’y suis :
Niveau 1 :
Au niveau 1, il s’agit d’une transition entre l’état d’éveil normal et le repos qui commence. Ça peut être très léger. Une sorte de grand temps mort, de méditation.
Je rappelle que le fait d’éventuellement penser que cette légèreté n’est pas satisfaisante est une indication à votre inconscient de ne pas poursuivre, donc vous vous tirez une balle dans le pied.
Mon esprit est centré sur moi même. Je sens parfaitement mon corps, je sens mes pieds posés au sol, mes mains contre moi et ma respiration.
Si éventuellement j’entends des bruits extérieurs, je ne cherche pas à avoir de réflexion à leur sujet, ils sont là, c’est tout. D’ailleurs si je me sens suffisamment en sécurité, je n’ai pas besoin de le faire.
Le fait de m’être isolé de la lumière et du bruit me permet d’éprouver une sensation particulière, une certaine forme de bien-être, que approfondie. Cette détente est essentielle, car elle est vérifiable dès lors qu’on met le masque et les boules Quies. Il faut s’en servir et l’approfondir, la goûter. (Nous reparlerons de cela dans un prochain post)
Je fais durer cet état aussi longtemps que la position dans laquelle je suis le permet. Souvent, cela suffit pour me redonner l’énergie que je cherchais et je repars à mes affaires.
Cependant, si je suis suffisamment bien et que les conditions sont réunies, je passe au niveau 2.
Niveau 2 :
À ce stade, le point essentiel est que je commence à déconnecter mon esprit de mon corps. Si avant je pouvais y prêter attention (sans y réfléchir), maintenant je laisse vivre les deux séparément.
Étrangement, si il y a une conversation à coté de moi et que je n’ai pas mis de boules Quies, j’entends tout et je peux même tout raconter après. Mais je suis un peu comme un magnéto, qui n’a rien fait d’autre que d’enregistrer passivement. J’enregistre, mais je n’y réfléchis pas.
L’esprit se met à vadrouiller
Alors que mon corps continu à s’enfoncer et à faire ce qu’il a à faire, mon esprit devient léger et se met à vadrouiller.
J’ai des thèmes personnels de prédilection pour cette balade. Des thèmes que j’ai affinés au cours des années et qui me donnent vraiment envie de me laisser aller. Ça peut être une balade dans un lieu que je connais et que j’aime, une balade dans un lieu imaginaire où bien un lieu que j’ai envie de découvrir … peu importe. L’idée est que ce soit quelque chose qui se déroule tout seul (on en reparlera aussi).
À ce stade, je n’ai plus vraiment conscience de comment exactement sont placées mes mains ou mes pieds sur le sol et c’est bien, car mon esprit est ailleurs. D’ailleurs le fait même de penser au fait que je ne sais plus vraiment quel doigt touche quel doigt me fait plonger encore plus.
C’est vraiment un état où j’ai le sentiment de laisser se faire les choses, les sons me traversent.
Bien sûr je suis conscient, mais le mot d’ordre est de ne «toucher» à rien … et de laisser-faire.
Niveau 3 :
À ce dernier stade, l’esprit et le corps sont vraiment déconnectés. Je ne contrôle plus rien.
Je suis incapable de dire où sont mes pieds et mes mains.
Il reste une espèce de conscience infime qui veille quelque part, mais globalement l’esprit rêve avec beaucoup de sensations, d’images et de sons.
Je suis incapable de dire où sont mes pieds et mes mains.
Je suis complètement coupé des bruits extérieurs.
Si quelque chose vient me perturber même au bout de 10mn, je peux me demander sincèrement où je suis et quel jour on est avant de replonger et de me réveiller tout seul au bout de 20 min.
Voilà pour les phases distinctes. Après, une sieste peut aussi s’organiser autrement autour de ces phases. Je peux par exemple parfois plonger très vite (1-> 2 -> 3), puis au bout de 10 min repasser en 2, et finir en 1. Rien n’est exclu, toutes les combinaisons sont possibles et je ne m’alerte de rien.
Débutants
Si vous débutez, le fait de ne pas passer tout de suite en niveau 2 ou 3 n’est pas grave. Néanmoins pour se recentrer, il y a un principe à avoir en tête à tout moment :
Effectivement, quelque chose est en train de se mettre en place et vous n’en avez pas conscience. À l’inverse de la musculation où il faut s’épuiser pour que vos muscles apprennent, ici il n’y a rien à faire. Je semble plaisanter, mais le principe est le même, même si les effets sont différents. Votre corps apprend à se mettre en mode repos par l’inactivité à heure fixe.
Et vous, quels sont les niveaux de sieste que vous expérimentez ?
Prochainement, des techniques pour enter dans la sieste !
Vous en êtes au dix-huitième post de la série sur le sommeil partagé.
si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :
Sommeil Partagé. Lancement de la série
Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !
Les 7 Secrets d’un Repos Efficace
Salut Lionel,
Merci pour ce post, c’est super d’avoir ton regard intérieur…
et en même temps, j’ai eu envie d’en savoir davantage, je me suis dit que tu pourrais creuser encore sur le ressenti? ;-), ça permet effectivement de savoir où on est !
En as tu l’intention pour plus tard? peut-etre en lien avec la technique ?
Je me permets de te dire ça pq ces derniers temps, pendant mes breaks, je ressens des « trucs » particuliers à certains moments, comment des « clics », une sorte d’interrupteur, dans certaines parties de mon corps, pas encore bien identifiées, dans les jambes je crois aujourd’hui, ou parfois des mouvements involontaires,
Je ne sais si c’est significatif, ni ce que je pourrai en « faire », j’observe pour l’instant…
Et si je suis demandeuse de précisions, c’est que je pense que le fait d’en savoir plus sur le ressenti des autres peut aider à observer autrement: « tiens cette partie là je l’ai pas encore regardée », ou bien « ah c’est étonnant pour lui ça c’est agréable et pour moi c’est désagréable »…
l’effet miroir des comportements dans la vie ou des gestes en danse, appliqué à l’observation des ressentis,
Sur le son, et le fait de se sentir coupé de l’extérieur, justement l’autre jour pendant ma sieste de mi-journée, je me suis dit: « on dirait que le son est coupé! » Mais sans que j’aie eu la conscience de « quand » c’est arrivé …
J’ai l’impression qu’il y’a de quoi explorer infiniment, c’est fou! … et passionnant!
Merci encore, et bonne fin d’année !
Helena
Bonjour Héléna,
Oui bien sûr, j’ai bien l’intention de creuser ça !
Pour tout dire, ma modélisation du sommeil évolue constamment et je découvre chaque jour des subtilités intéressantes à transmettre dont je n’avais pas vraiment conscience la veille … Ton message est très intéressant pour m’aider à me focaliser là dessus ;-).
Tu pointes notamment sur des sensations très intéressantes à utiliser pour plonger encore plus.
Ces sensations, qu’elles qu’ells soient, sont normales et sont caractéristiques de ce qu’on appelle un changement d’état interne en PNL ou en Hypnose.
En l’occurrence, tu passes de l’état de veille à l’état de repos et ces sensations accompagnent ce passage.
Comme je le dis dans ce post, tu peux les utiliser comme une validation consciente de ce qui se passe et les approfondir.
Après, ces manifestations ne sont pas toujours forcément les mêmes pour toi à chaque fois, et tu ne dois pas en attendre une spécifique. Tu dois juste prendre ce qui vient sans y réfléchir trop et laisser s’approfondir ce qui se passe, avec la conscience que tu assistes à ce passage :-).
Ta remarque sur le son est aussi très intéressante. Tu te rends compte que le son est coupé sans savoir depuis quand !
C’est spécifiquement une autre validation qui te permet aussi de te dire que puisque tu n’avais pas conscience de ça, tu n’as certainement pas conscience de beaucoup d’autres choses …
C’est précisément une technique d’approfondissement en hypnose à utiliser pour la sieste !
J’imagine que c’est un peu théorique, mais je vais très bientôt détailler ça dans un long post, ou plusieurs 😉
Comme tu le dis, il y a de quoi explorer infiniment !
Merci pour ton post !
Une article très intéressant je trouve !
Et étrangement, ça ne correspond pas tout à fait à ma méthode.
J’ai besoin de garder un certain niveau de conscience pour faire ce que tu décris : choisir mes ballades pour s’évader… Par contre, ça m’a permis de revisiter certains de mes endroits préférés.
Ce que je fais pour ma part, c’est lâcher totalement les rennes de l’esprit. Ensuite, je lance un air, une note dans ma tête et je suis parti. Complètement. C’est un rêve instantané qui peut partir n’importe comment, puis je rentre dans la sieste très rapidement.
C’est aussi une sieste « créative » j’ai envie de dire, puisqu’au réveil, l’air que je me suis mis dans la tête au début a évolué et est devenue une véritable composition. Malheureusement, je n’ai jamais le temps de la noter avant de l’oublier 🙂
Merci pour cet article en tout cas !
Bonjour Fabian,
Très chouette ton commentaire, merci de nous faire partager cela 🙂
L’idée du son ou de la note que tu décris est vraiment super ! Je vais tester ça absolument très prochainement !
Effectivement, il y a une infinité de méthodes pour décrocher, c’est pour cela que je ne veux pas être trop directif.
Cependant au début, et c’est le propre de l’apprentissage, il y a toujours un certain niveau de conscience pour guider. Après ça se fait tout seul. Pour moi maintenant, je dirai que le choix de la balade se fait à l’arrière plan de ma pensée, sans y penser, alors même que je me prépare …
Voila un bien bel exemple !
Peut être pourras tu nous parler plus longuement de cela une prochaine fois ?
A bientot !
Bonsoir. 🙂
J’ai découvert votre blog il y a quelques jours seulement et je dois dire que j’en suis ravi.
Je suis tombé dessus un peu par hasard ; je suis régulièrement insomniaques et, à vrai dire, je me reconnais assez dans votre introduction (les migraines matinales, l’impression de fatigue même après huit heures de sommeil, etc…) J’avais déjà entendu parler de méthodes pour diminuer les temps de sommeil mais ne m’y était jamais intéressé. Et puis, en début de semaine, alors que j’étais quelque peu déphasé après deux semaines de maladie, j’me suis retapée une insomnie. J’ai alors eu l’idée, plutôt que de dormir trois heures ou un peu plus et d’être HS, de dormir quatre fois trente minutes. Je dois avouer que le résultat a été remarquable car, si j’étais fatigué au boulot, c’était largement supportable et, une petite sieste a midi m’a permit de continuer jusqu’au soir.
Durant cette nuit j’ai voulu me renseigner vraiment sur ces méthodes de sommeil polyphasé et suis donc tombé sur votre blog. Dans la foulée j’ai continué mon partitionnement en suivant vos conseils. Je fais de la sophrologie depuis plusieurs mois maintenant et j’arrivait donc, avant d’essayer, à me plonger dans des états seconds aussi délectables que reposants et je dois dire que mes premiers jours de sommeil partagés sont des plus prometteurs.
Du coup, puisque me relaxant déjà en amont, j’ai quelques techniques qui me sont propres que j’aimerais partager ici.
Je suis souvent dans les transports en commun et s’isoler du bruit est souvent impossible. Alors, face à cela, j’ai trouvé une astuce qui pourrait surprendre ; de la musique. Peu importe la musique choisie, il faut que ce soit un morceau que l’on aime, que l’on connaisse. En fait, même s’il y a du bruit, lié à la musique, j’arrive quand même à me relâcher, je m’isole du monde extérieur. Même, la musique aide à canaliser mes pensées parasites, je me focalise dessus quelques instants puis je dérive. Alors – et c’est là que je vois que ça fonctionne – j’oublie. J’oublie de suivre la musique, j’en perds le fil et quand je reviens à moi, je me rends compte que plusieurs minutes manquent.
L’autre avantage de cette astuce est que cela peut remplacer un timer. Par exemple, pour aller ou revenir du boulot je dois prendre un train, avec tout juste moins de dix minutes de trajet. Du coup, je m’installe, je choisis ma musique ( généralement, trois ou quatre reviennent en tête de liste ) et, avant de la lancer, je regarde le temps qu’elle dure. Mon inconscient y est habitué ; je décide de me relaxer, d’aller plus loin et, comme un muscle bien entretenu, il me suit. Je connais la musique par coeur ; lui aussi donc, et la fin de celle-ci sonne comme un réveil.
En plus, en rouvrant les yeux, j’ai l’impression que la dîtes mélodie m’a bercé, je suis parfois bien plus reposé qu’après une sieste de vingt minutes et cela s’accompagne d’une joie certaine.
Une autre méthode que j’utilise consiste à se focaliser sur un bruit répétitif (le battement de son coeur, le tic tac d’une horloge) ou à se répéter, comme un mantra, une phrase positive. (Le genre » je me sens bien, parfaitement bien « ) La répétition de la phrase entraîne irrémédiablement une dérive et on se surprend à continuer de se répéter cette phrase, comme un automatisme, tout en étant capable de penser à autre chose. Viennent alors diverses images, comme un rêve. Il m’est même arrivé d’entendre » des voix » liées à ses images (à la façon d’un film) qui croisait ma propre pensée. C’est vraiment déroutant au début mais, quand on s’y habitue, c’est pratiquement grisant de refaire le fil de sa pensée en se réveillant.
Et puis, dernière technique que j’applique que j’apprécie particulièrement. Lorsque je suis dans un état de relaxation avancé (j’ai encore conscience de mon corps mais je suis incapable de bouger sans avoir la volonté de me réveiller, et tout désagrément devient secondaire) je pense au battement de mon coeur puis je me concentre sur diverses parties de mon corps de sorte à ressentir les pulsations cardiaques à ces endroits. On se surprend soi même à réussir à sentir son coeur n’importe où dans son corps et, avec l’habitude, on peut même en sentir les pulsations dans tout le corps, comme si celui-ci vibrait au rythme cardiaque. Une fois encore, c’est assez grisant, pour ma part, j’ai l’impression de prendre pleinement conscience de mon corps (au moment même où je suis incapable de le bouger ; paradoxale non ?)
Voilà. Je ne sais pas si mon commentaire pourra être utile mais j’me suis dis que, si ça marchait pour moi, ça pourrait peut-être quand même aider. Surtout pour la musique, je recommande. C’est assez étonnant de se dire que l’on combat le bruit par » du bruit » mais, chez moi, c’est radical, et ça me met de bonne humeur pour toute la journée.
Bonjour Bisounator !
Merci pour ton commentaire ! et bienvenue sur ce blog 😉
Bravo pour cet apprentissage que tu as admirablement commencé seul. Le blog t’aidera j’en suis sur à avancer encore plus vite …
Pour ce qui est de la musique, c’est effectivement un très bon truc pour se déconnecter du monde extérieur. Il suffit de regarder les gens qui écoutent de la musique dans le bus ou dans le métro, ils ont l’air de ne plus être là.
Cependant pour moi, la musique reste quand même un stimulant qui ne permet pas de déconnecter et divaguer totalement, surtout quand il y a des paroles … Je préfère de loin les bruits neutres, genre bruits blancs ou bruits de nature comme présentés ici.
Et puis cette solution rejoint ton idée du bruit répétitif dont tu parles. Là, dans ce que tu décris, tu te fais une belle Auto-Hypnose !! Bravo, c’est parfait ! L’esprit divague et laisse le corps faire ce qu’il a à faire … à ce moment je me demande si tu continues à sentir ton corps, tes bras, tes jambes ? car c’est vraiment ça le repos du corps …
Je vais bientot proposer des séances d’Hypnose pour s’endormir, on pourra approfondir tout ça !
Merci pour ton commentaire qui est très utile 😉 et qui aidera certainement beaucoup de gens !
A bientot,
Lionel
» … à ce moment je me demande si tu continues à sentir ton corps, tes bras, tes jambes ? car c’est vraiment ça le repos du corps … »
Cela dépend. Lorsque j’arrive à me mettre dedans comme il faut ; non. Je ne les sens plus, sauf si je pense à mon corps.
En fait je ms suis fais un script, une série de phrases et d’affirmations que je lance dans ma tête pour y parvenir. Tout ceci n’est pas parfait mais, puisque cela fonctionne sur l’habitude – le rituel – ça fonctionne. Le but premier est » d’éteindre le cerveau « , de rendre impossible toute pensée logique et cohérente, d’empêcher d’amener une réflexion. Comme je me le dis à moi même ; mon esprit flotte et j’oublie mon corps, il s’estompe et disparaît, il ne reste que mon esprit.
Autrement, si pour une raison ou une autre je n’arrive pas à m’y mettre pleinement, je suis dans un état second qui équivaut à votre stade 2. Je sens mon corps mais de façon assez vague et indistincte.