Les dix clés pour réussir une sieste vivifiante de 20 mn chrono
Je vous propose ici de découvrir pas à pas comment faire une sieste vivifiante de 20 mn chrono :).
Quand on aborde le sujet de la sieste, la plupart des gens qui savent ce que je fais m’envient, tout en regrettant de ne pas pouvoir faire pareil :-(. Ils me disent que ce n’est pas pour eux, qu’ils ont déjà essayé à plusieurs reprises et que ça a été une catastrophe ! Ils ont soit un mal fou à s’endormir et ont vraiment l’impression de perdre leur temps, ou au contraire s’endorment pour plusieurs heures et passent le reste de la journée dans le brouillard.
Quand je leur demande comment ils s’y sont pris, ils me racontent tous la même histoire : « non, vraiment, j’ai fait tout ce qu’il fallait … j’ai choisi un jour où j’avais le temps, j’ai fermé les rideaux, je me suis déshabillé(e) et mis(e) au lit, j’ai même bu une tisane pour me décontracter etc. »
Malheureusement, c’est exactement TOUT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE 🙁 ! Bon, c’est vrai qu’à y regarder de près, c’est pas si évident que ça de faire une sieste qui fonctionne, mais il y a une méthode et c’est vrai également que si on ne la connait pas on peut pas l’inventer.
C’est donc en pensant à eux et à tous ceux qui sont dans ce cas que je vous livre ce huitième post sur le sommeil, dans lequel je vais vous décrire pas à pas comment il faut faire pour réussir une sieste vivifiante de 20 mn chrono :).
Dans ce post, vous découvrirez et comprendrez les erreurs à ne pas faire, ainsi que les dix point cruciaux à considérer pour que tout se passe bien. Il s’agit de :
- Bien choisir son environnement,
- La meilleure position,
- La lumière,
- Le bruit,
- La température,
- Le confort,
- Maitriser le temps,
- Le bon moment,
- L’importance de la confiance,
- Comment entrer dans le sommeil
La sieste de 20mn
On a vu dans un joyeux désordre ce qu’est le sommeil partagé (Post1), ce que ça nous apporte (Post2), pourquoi ça marche (Post7) et pourquoi on arrive pas à se reposer quand on en a besoin (Post3). On a commencé à s’entraîner à ressentir ce qui se passe quand on a besoin de s’arrêter (les fameux précurseurs) (Post4) et à y répondre (Post5), j’ai également donné quelques clés pour vous orienter sur l’art et la manière de procéder (Post6) … ouf !
Aujourd’hui j’aimerai donc rentrer un peu plus profondément dans l’explication technique et pas à pas de la façon de procéder pour la sieste, qui est finalement ce que vous attendez tous mais qui, je le pense, ne pouvait pas intervenir dès le début de la série car vous auriez pu vous fourvoyer. Maintenant que vous avez en tête tout ce background, allons y, ça va vous paraître simple 😉 !
1. Bien choisir son environnement
La première question qu’on peut se poser est où pratiquer ? Pour vos débuts, vous devez vous placer absolument dans un environnement particulier que vous mettez en place uniquement pour ces siestes et ça doit être toujours le même. Particulièrement :
Ne vous mettez pas au lit,
Ne vous allongez pas totalement
Ne vous placez pas dans le noir total.
Ces conditions là correspondent à votre conditionnement personnel ou « rituel » pour aller au lit et démarrer une nuit complète. He oui ! car vous faites cela depuis tellement longtemps que votre cerveau s’est créé un petit automatisme ou conditionnement et se prépare automatiquement pour la nuit.
C’est précisément l’erreur du débutant et de tous ceux qui disent que la sieste ne leur réussit pas. Si vous le faites quand même, voyons ce qu’il peut arriver :
1. Vous plongez dans le sommeil. Votre cerveau s’est préparé pour la nuit, à faire plusieurs cycles de sommeil et a sécrèté toutes les hormones nécessaires pour vous faire passer un long moment ! De ce fait, si vous vous réveillez avec un réveil au bout de 20 mn c’est comme si vous cassiez en deux votre premier sommeil. C’est comme si on vous réveillait le soir 20mn après vous être endormis, ce qui est effectivement atroce 🙁 !
Donc, dans ce cas, à tous les coups, vous sortez de là, avec « la tête dans le gaz » et vous y restez le reste de la journée … parce que votre corps est plein d’endorphine (et autres hormones spécifiques) et que votre cerveau s’était branché sur le mode sommeil !
2. Deuxième option, vous n’arrivez pas à vous endormir du tout. Votre organisme, qui est conditionné par votre rituel de l’endormissement nocturne, ne veut pas aller plus loin. Il pense que ce n’est pas le moment car il croit que vous voulez vous endormir pour une nuit complète, alors que c’est le jour et qu’en plus vous avez décidé de vous réveiller rapidement ce qui est un contre ordre complètement incohérent (?!). Vous obtenez donc un refus !
Donc définitivement, laissez tomber votre chambre, votre lit et le noir complet pour débuter.
Le secret : mettre en place un « rituel »
Le secret est de mettre en place un « rituel » à part. Exactement comme pour le rituel de la nuit qui vous conditionne à une nuit de sommeil, le secret est de créer un second rituel proche du premier, mais qui conditionne une sommeil plus court.
Choisissez un endroit particulier
Il faut donc vous conditionner à faire cette sieste tout à fait particulière, dans un endroit tout à fait particulier. Pour l’endroit choisissez par exemple sur un fauteuil confortable ou un endroit spécifique de votre canapé dans lesquels vous ne passez jamais la nuit.
2. La meilleure position
Ne vous allongez pas ! Pour la même raison de conditionnement. Mettez vous simplement suffisamment à l’aise pour être bien pendant une petite demie heure. Idéalement votre corps doit être incliné à 45 degrés vers l’arrière. La plus part des gens croisent les jambes comme sur la photo qui illustre le post. Moi aussi et je ne sais vraiment pas pourquoi, mais je me suis rendu compte que c’est important pour moi.
Évidemment si vous êtes étudiant et que vous logez dans une chambre de bonne ou que vous n’avez pas de place pour un fauteuil, il vous suffit de vous asseoir sur votre lit (perpendiculairement à sa longueur) avec les pieds au sol et des coussins derrière votre dos. Ca suffit largement pour 20 mn.
3. La lumière
Ne faites pas le noir absolu, pas besoin. Par contre mettez un masque de sommeil qu’on trouve partout en pharmacie à environ 12€.
C’est parfait pour plusieurs raisons :
- Ca vous éloigne de votre conditionnement de la nuit tout en en créant un autre spécifique
- Ca vous coupe parfaitement de tout stimuli lumineux
- Ca crée un petit rituel qui va vite vous conditionner
- C’est très rapide à mettre en œuvre et ça s’emporte partout.
4. Le Bruit
Coupez vous du bruit en utilisant des boules Quies ou un casque spécial. C’est très très important car, à la limite, pour la lumière on peut toujours fermer ses paupières. Par contre pour le bruit on a aucun moyen naturel de se protéger.
Aucun animal d’ailleurs ne peut « fermer » ses oreilles naturellement. Il s’avère que notre système auditif est un moyen très puissant pour détecter si un danger nous guette. Vous pouvez facilement en faire l’expérience : Tenez vous dans une pièce et fermez les yeux. Grâce au son, même si vous ne voyez rien vous pouvez toujours savoir si quelqu’un va rentrer. Par contre, bouchez vous les oreilles soigneusement et restez immobile, ouvrez les yeux et regardez dans une seule direction. Il est alors impossible de savoir si quelqu’un vient par derrière.
C’est pour cette raison de survie que notre système auditif est toujours en alerte à la recherche du moindre indice. Si vous ne vous bouchez pas les oreilles, vous ne pourrez pas vous endormir facilement en pleine journée car vous chercherez toujours à comprendre l’origine des sons qui vous parviennent.
Notre système auditif est toujours en alerte !
Ainsi, pour la sieste courte de 20 mn, que vous soyez débutant ou expérimenté vous ne pouvez pas y couper, il faut se boucher les oreilles avec des boules Quies ou tout autre mécanisme (je reviendrai plus tard sur les options possibles).
En plus, encore une fois, les boules Quies créent une sorte de bulle personnelle feutrée très propice au conditionnement que nous recherchons.
5. La température
Couvrez vous d’un plaid ou de quoi que ce soit d’autre à votre disposition car la température du corps peut très vite un peu chuter et ça vous réveillerait.
6. Le confort
Mettez vous à l’aise, enlevez ou délassez vos chaussures, défaites votre cravate si vous en portez une, installez des coussins… En gros, vérifiez que vous ne serez pas gêné par une sensation inconfortable quelle qu’elle soit, vous devez pouvoir passer cette petite demie heure sans penser à votre position. Par contre, n’en faites pas trop et surtout ne vous déshabillez pas comme pour aller au lit ! Vous pourriez risquer de déclencher le mauvais conditionnement.
7. Maitriser le temps
Là, il faut faire vraiment attention. C’est un point important. Vous devez maîtriser le temps en mettant d’une part un minuteur à 25 mn ou 30 mn en fonction de votre capacité à vous endormir. D’autre part vous devez vous auto suggestionner en vous disant que ça ne dépassera pas ce temps quoi qu’il arrive.
L’idée est que votre organisme doit se préparer dès le début à ne dormir que le temps que vous avez décidé. On ne peut pas parler ici de tous les mécanismes qui se mettent en place, mais il est important que votre organisme s’habitue à faire le nécessaire et ne déploie pas par exemple l’artillerie lourde d’endorphine pour juste 20mn. Il faut pas qu’il prévoit de faire de cycle non plus.
Bref, c’est capital et cela ne se fait pas parce qu’on le veut, mais parce qu’on a « appris » à notre corps à le faire. Et pour nous éduquer, il n’y a pas dix mille façons de procéder :
- La répétition : faire toujours le même temps, faire toujours la même chose,
- L’autosuggestion : regarder le timer attentivement, et vous répéter que ça durera 20mn uniquement !
Au bout d’un moment tout ce rituel déclenchera automatiquement de lui même l’entrée dans le sommeil et vous en fera sortir au bout de 20 mn précises !
8. Le bon moment
Au début, même si vous ne faites de sieste qu’une fois dans la journée tenez vous en à cet horaire fixe et loupez le le moins possible. Choisissez donc un horaire accessible, comme le soir en rentrant ou pendant la pause déjeuner si vous trouvez un précurseur (Post4) disponible dans cette tranche.
9. L’importance de la confiance
Enfin, vérifiez que vous êtes en confiance. Vérifiez que vous avez confiance dans le lieu dans lequel vous êtes, c’est à dire que personne ne viendra voue embêter, que personne ne se moquera, par exemple. C’est très important pour que vous soyez pleinement là pendant ces 20 mn.
Vérifiez également que vous êtes vous même ok avec ce que vous faites, que vous y croyez et que vous êtes certain de ce que cela peut vous apporter. Pour cela relisez les posts précédents et notamment le précédent : « pourquoi ça marche ». Soyez particulièrement ok avec le fait que, quelle que soit votre activité, vous ne perdez pas de temps, vous en gagnez.
Vérifiez aussi que vous faites confiance à votre timer ou reveil et que vous l’entendrez, car sans ça vous pourriez avoir l’impression qu’il s’est passé 1 h alors que vous n’avez dormi que 10 mn !
Et une fois que je suis bien installé avec le plaid, le masque et les boules Quies ?
10. Des pistes pour entrer dans le sommeil
Il y a pas mal de façon de rentrer dans le sommeil rapidement. Déjà, si vous avez trouvé un précurseur et mis en place ce conditionnement vous avez fait les trois quart du chemin.
Ensuite l’idée générale est que vous vous concentriez à l’intérieur de vous même en vous disant que toutes les sensations que vous ressentez sont bien des indicateurs d’entrée dans le sommeil. Vous devez également vous détendre et ressentir la lourdeur de tous vos membres.
Concentrez vous aussi sur votre respiration, sur l’air qui entre et qui sort de vos narines. Dites vous qu’à chaque expiration vos membres sont encore plus lourds et que vous rentrer encore plus à l’intérieur.
Il y a aussi une méthode d’auto-hypnose que j’utilise souvent. C’est la méthode dite de Betty Alice Erickson. Elle consiste à énumérer 4 choses qu’on voit, même à travers nos paupières closes, comme de la luminosité, des taches etc. puis 4 choses qu’on entend, puis 4 sensations et puis à recommencer avec trois choses …
Mais de cela, je vous en parlerai une autre fois !
En conclusion un seul mot d’ordre : créez votre propre petit rituel personnel à partir de ces dix points essentiels, car c’est ce conditionnement qui vous permettra de sombrer directement dans le sommeil dès que vous le mettrez en place. Bonne sieste !Maintenant il vous reste quelque chose de très important à connaitre : les repos de 5mn ICI
Vous en êtes au huitième post de la série sur le sommeil partagé, l’article précédant est ici :
Un chargeur de batterie intégré
si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :
Sommeil Partagé. Lancement de la série
Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !
Les 7 Secrets d’un Repos Efficace
Comme toujours, si cette série vous plaît (ou pas), soutenez moi et n’hésitez pas à laisser des commentaires !
Bonjour Lionel,
Tout d’abord merci pour ce blog, c’est une belle intention que de vouloir faire partager ton expérience et tes méthodes.
Comme tout le monde, je n’aime pas être fatigué, et j’ai de plus un rythme de travail très décalé : voici onze ans que je travaille de nuit (21h-5h) et en ayant marre (fatigue mais aussi décalage social) je suis en train de négocier mon retour en journée au travail (je bosse dans l’industrie, technicien de maintenance en gros) mais bien sûr, cela ne se fait pas du jour au lendemain, pour des raisons d’organisation etc dont je te passe les détails. Bref, j’ia réussi à obtenir un 50/50, c’est à dire que je travaille 2 semaines de nuit puis 2 de jour, avec les problèmes de décalage que tu imagines, puisqu’il me faut, pour les semaines de jour, m’endormir à l’heure où je suis en pleine activité depuis 11 ans, et me lever quasiment à l’heure où je me couche d’habitude. (d’ailleurs il est 5h30 et je surf sur le net, alors que le réveil sonnera dans 2h…)
Je crois beaucoup au « pouvoir » des siestes mais manque de rigueur quand à leur applications… mais ton blog me donne envie d’essayer, donc merci à toi encore pour la sdémarche et le temps consacré, j’espère, dans un premier temps, être tout simplement plus en forme !
Je te tiendrai au courant.
Bonne journée,
Brieuc.
Merci pour ton commentaire,
Effectivement, ces horaires de travail sont très contraignantes, je comprend bien que tu souhaites passer en horaire de jour après onze ans … même si j’imagine que tu as peut être trouvé ça sympa au début ;-).
C’est vrai qu’en horaire de nuit, l’apprentissage des siestes peut largement changer la donne en ce qui concerne la fatigue. Une petite sieste en milieu de nuit pendant la pause, dodo de 6 à 10, deux siestes en journée et la journée devient quasi normale.
En période 50/50 c’est surement encore plus vrai pour conserver une certaine régularité.
N’hésites pas à revenir vers moi pour toute question concernant ton apprentissage et bon courage,
Lionel
Bonjour Lionel,
Je relis vos posts afin de m’assurer que je n’ai pas commis des erreurs dans la sieste de 20 minutes.
Il y a quelque chose que je ne comprends pas : vous dites qu’il faut se pencher vers l’arrière, assis, avec un angle d’environ 45 ° alors que dans un autre post ( L’entraînement, partie 2) vous dites qu’il ne faut surtout pas se pencher vers l’arrière.
Bonjour Fourier,
Le post « L’entrainement, partie 2 » ne concerne pas la sieste mais l’entrainement à sentir les précurseurs et y répondre . ( Je cite « Vous voulez juste mettre votre organisme en mode recharge 2 mn »).
Là effectivement, la réponse aux précurseurs doit être immédiate et vous n’avez pas le temps de vous y préparer.
La tête en avant est alors une excellente attitude d’abandon qui convient parfaitement à un abandon total de quelques secondes.
Pour la sieste, vous pourriez certainement dormir 20 minutes la tête en avant, mais à quel risque pour vos cervicales 😉 !
Pour ne pas bouger pendant 20 min il faut donc aussi jouer avec une certaine forme de confort et donc se pencher légèrement en arrière …
Merci de m’avoir permis de clarifier cela !
Bonsoir Lionel,
Je me pose quelques questions sur la la durée des siestes. Vous précisez qu’il est très important de respecter un temps de sieste de 20 min. Mais une fois cette habitude prise, peut-on faire des siestes de 40 min, ce qui équivaudrait à un enchainement de deux siestes de 20 min? Quelles en seraient les conséquences?
Connaissez-vous »la révolution du sommeil » de Pierre Fluchaire ? Ce bouquin retrace à peu près la même idée sur les durées des siestes que ce que vous proposez ici (2,5,10,20 min, sans pour autant proposer de »réglages » pour les calibrer) mais précise qu’en cas de grosse fatigue, lorsque même une sieste de 20 min ne suffit pas à se sentir mieux, il est possible de faire un cycle complet de sommeil (soit 1h30). Qu’en pensez-vous?
Enfin un dernière question: Je ne suis clairement pas du matin et je souffre de lourdes céphalées matinales qui disparaissent à ma première sieste (midi) dès que je passe en dessous de la barre des 7h30 de sommeil. Je dors actuellement, à cause de mon rythme de vie étudiant, entre 4h30 et 6h par nuit, et ces symptômes commencent à être pesants… Auriez-vous des solutions permettant de les atténuer?
Merci en tout cas à vous pour les nombreuses infos que j’ai pu trouver ici.
Bonne soirée
Thomas
Bonjour Thomas,
Merci pour ton commentaire.
Comme je le précise ici, la sieste ne doit pas dépasser 20 min car au-delà on rentre dans un cycle de sommeil qu’il faudra mener jusqu’au bout sous peine de mal se réveiller et d’être patraque tout l’après-midi. Donc 40 minutes d’affilée sont à proscrire.
Un cycle entier est un choix qu’on peut faire en extrême limite au milieu de la journée, mais qui déphase un peu trop à mon goût. À moins d’en faire une régularité et à l’inclure dans son mode de sommeil quotidien …
Ce qu’il est génial de faire par contre, c’est deux fois 20 minutes d’affilée, avec un mini réveil entre (mettre un timer). Ça marche très bien quand on est vraiment fatigué 🙂
Après avec un peu plus d’expérience, moi je fais parfois 40 minutes sans avoir à me réveiller par un timer au milieu, car mon corps est habitué à se réveiller tout seul au bout de 20 minutes … C’est là qu’est la force du conditionnement du rituel de sieste ! Ça devient automatique.
Les réglages dont tu parles sont vraiment importants pour ne pas détruire ce ton conditionnement. C’est normal que personne n’en parle puisque je l’ai inventé 🙂 !
Pour ce qui est de ton rythme, je te conseille de modifier ton rythme, de faire plus de siestes et de repos courts. Je peux assez difficilement répondre plus spécifiquement avec les infos que tu me donnes …
N’hésite pas à préciser 😉
À bientôt,
Quels genre de précisions veux-tu? Sur mon rythme de sommeil? Je suis la méthode que tu propose, c’est à dire une sieste de 20 min pour une nuit de 6h et deux siestes pour une de 4h30 avec un maximum de repos courts (~5 à 10 par jour) dès que je sens un coup de barre
Ok, voila quelques information utiles … dis m’en plus :
Quel est ton rythme de vie (fatiguant ?), comment sont tes siestes ? depuis combien de temps pratiques tu ?
As tu songé à varier de quelques minutes l’heure de ton réveil. On a l’habitude intuitivement de le mettre plus tard pour se sentir mieux mais souvent il faut plutôt l’avancer.
A quelle heure vas tu te coucher … mets tu longtemps à t’endormir le soir ?
Pour les céphalées, tu pourrais peut être tenter un repos court de 10min, vingt minutes après t’être réveillé pour voir ce que ça change …
Voilà quelques idées,
Mon rythme de vie est très intense. Je qualifierais la qualité de mes siestes de 6/10. Celles de 20 minutes en particulier sont parfois très profondes. J’ai commencé à m’intéresser au sommeil il y a à peu près un an en lisant la révolution du sommeil de Pierre Fluchaire. J’étais à la base un très gros dormeur (>10h par nuit). J’ai réduit mon rythme de sommeil à 6h par nuit en suivant une réduction progressive (20 min par 20 min toutes les 2 semaines) et en me mettant à la sieste entre midi et deux. C’est aux dernières vacances (il y a deux semaines) que je me suis remis à avoir envie de dormir moins en me rendant compte que je recommençais à avoir de mauvaises habitudes, et je suis tombé sur des sites parlant des rythmes de sommeil Everyman et Uberman qui m’ont guidé par hasard sur cette page. Je met en général une dizaine de minutes à m’endormir le soir et lorsque ce n’est pas le cas j’attends le précurseur suivant. J’ai par contre effectivement la mauvaise tendance de mettre mon réveil le plus tard possible lorsque je sais que je fais faire une nuit courte. L’idée de régler ça par un repos court me parait intéressante, je vais essayer dès que possible.
Désolé si je pose des questions qui s’éparpillent mais je viens à l’instant de penser à autre chose. Il me semble avoir lu dans un de tes textes que tu pratiques l’hypnose/auto-hypnose? Je fais moi-même de l’auto-hypnose depuis 5 ans et j’ai à plusieurs reprises (la dernière fois remontant à avant-hier) essayé d’influencer la qualité de mon sommeil sans avoir de résultats vraiment flagrants (j’obtiens au mieux de petites améliorations ou des réveils naturels). Je suis persuadé qu’il est possible d’avoir beaucoup plus. As-tu déjà tenté de faire la même chose avec plus de succès?
Merci pour tout
Thomas
Bonjour Thomas,
L’hypnose est quelque chose de très puissant mais aussi de très exigeant d’un point de vue technique pour en obtenir le meilleur. J’ai une excellente formation dans le domaine et une grande pratique, donc oui j’arrive à obtenir ce que je souhaite.
A bientot,
Lionel
Bonjour Lionel. J’ai parcouru votre blog avec intérêt depuis que je l’ai découvert.
Je me suis récemment réorientée en pâtisserie, et les horaires sont physiquement assez épuisants, puisqu’il faut à la fois être matinal ( J’assume, mais ce n’est pas vraiment dans ma nature… j’ai toujours été plutôt oiseau de nuit ), et effectuer toute la journée d’un seul coup ( en général 7-8 h d’affilée… avec parfois une petite pause déjeuner, mais je sais que celà ne se fait pas dans toutes les entreprises, malgré la loi ).
Le travail étant en plus raisonnablement physique ( être toujours debout, brasser des préparations, porter des cuves ou des sacs pesants …. ) et bien l’après-midi, évidemment je n’ai plus l’énergie de rien faire ! Et malgré tout, mon penchant de couche-tard me fait parfois commettre des excès sur mon heure de coucher, car j’ai un peu de mal à déclarer l’extinction des feux à 20 h ( ce qui serait idéal, pour avoir environ 8 h de sommeil ).
Mes essais de sieste( Une par jour, pour commencer ) pour l’instant ont été assez fructueux, en suivant votre méthode ( avec l’instauration d’un rituel distinct ), mais étant donné que mes yeux se ferment déjà tout seuls l’après-midi, je ne sais pas si on peut vraiment parler d’un exploit….
Je vais prochainement être sans travail pendant quelques mois, et j’ai des doutes sur mes capacités à m’endormir sans la fatigue. En général quand je suis en vacances, je fait de très bonnes nuits ( au moins 9 heures ), et j’ai peur que les siestes soient redondantes dans ce cas. Cependant, je voudrais quand même profiter de ce temps pour installer un bon conditionnement, de manière à pouvoir siester avec succès lorsque je reprendrai le travail.
Est-ce qu’il serait préférable que je me mette un réveil, même sans aucune obligation d’heure, pour ne pas dormir trop ?
J’ai sans doute accumulé une certaine dette du sommeil, et une fatigue générale ( beaucoup de choses ce mois-ci. Examens, Permis de conduire, déménagement …. ) et la grasse matinée des jours de congés à venir me semble inévitable…. Mais comment faire pour que ça ne perturbe pas le nouveau rythme que j’essaie de mettre en place ?
Merci en tout cas déjà, pour tous les conseils déjà donnés dans ce blog ! Honnêtement, je n’avais jamais réussi à faire une sieste de 20 minutes seulement, avant ça.
Bonjour Tierell !
Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, j’ai zappé ton commentaire très intéressant !!!!!
Effectivement le boulo en pâtisserie doit être exténuant et je pense que le sommeil partagé s’adresse spécifiquement à des gens dans ton cas, afin de se reposer à divers moments de la journée.
Après, c’est vrai qu’il faut structurer tout ça de façon à avoir du temps pour toi et en même temps être en forme au boulo.
Ne t’inquiète pas sur les siestes, elles vont réguler ton rythme et faire en sorte que tu ne t’endorme pas que lorsque tu es exténué.
Tiens moi au courant !
A+
Lionel
Bonjour,
Je me demande comment on peut entendre le minuteur si on met un casque ou des boules quies.
Pour ma part, je ne l’entends jamais, et par conséquent je ne me réveille pas … =(
Fourier
Bonsoir,
Bonne question ! Moi je l’entends quoi qu’il arrive car une partie de moi sait que ça doit arriver. Au début, je mettais mon téléphone en vibreur en plus sur moi.
Tu peux mettre la sonnerie plus forte bien sur, mais quoi qu’il arrive le plus important est de t’y préparer psychologiquement avant même de t’installer. Il faut se dire que la fin de la sieste fait partit du processus …
Bonjour Lionel,
Tout d’abord Bravo ! Je m’intéresse au sommeil depuis longtemps sans avoir fouillé le sujet, ce que j’entreprends depuis quelques jours avec tes articles très bien faits.
Je suis un gros dormeur, au moins 10 heures par nuits, et un adepte de la sieste depuis longtemps. Ma pratique de la sieste diffère de ce que tu conseille, et je voudrais donc avoir ton avis là-dessus. En fait, je fais tout ce qu’il ne faut pas faire : je dors dans mon lit déshabillé, sans masque, dans le noir total, et au réveil je suis bien 🙂 Je mets l’alarme 30min après coucher, pour me laisser le temps de m’endormir.
Ces conseils sont-ils pour tout le monde, pour ceux qui ont du mal à faire des siestes ? Où est-ce que chacun doit fonctionner à sa sauce ?
Une autre question sur Napoléon : Je veux essayer le sommeil à la Napoléon. Dois-je commencer du jour au lendemain ? Ou me préparer avant en faisant les siestes quotidiennes (13h et 17h), et attendre que mon corps réclame moins de sommeil la nuit pour le réduire ?
Merci pour tes conseils,
Hugo
Bonjour Hugo,
Merci pour ton commentaire très intéressant.
Tu es un gros dormeur et le lit t’attire donc la question pour toi n’est pas l’endormissement.
La question à plutôt l’air d’être de faire la part des choses entre l’activité et le repos. Le fait, que tu t’endormes la journée dans ton lit me l’indique.
Si tu te mets au Napoléon, il faudra à terme que tu fasses cette distinction, car de plus tu n’auras pas forcément tout le temps la possibilité de te déshabiller dans un lit quand tu voudras dormir, à moins que tu passes tes journées chez toi …
D’autre part, si tu ne fais pas la distinction tu risques de t’enfermer dans un truc pas très bon pour toi sur le long terme.
Moi je te conseil en tout état de cause d’y aller doucement !
A bientot,
Lionel
Merci pour ton blog , c’est une idée à creuser que ce sommeil partagé 😉
En effet, Je dors très mal car je suis très long
à trouver le sommeil depuis presque toujours ;-(
Sans sommeil je suis super sensibles aux bruits, lumière et aux
chocs psychologiques quotidiens.
Je m’endors vers 00h pour me lever à 5h …
j’ai deux heures de trajet quotidien en voiture , lorsque je rentre le soir je tombe de sommeil mais si je dors pas moyen de me lever …
Cette idée de sieste plus cadrée est à creuser pour moi car je ne respecte pas (pourl’instant 😉 les conseils préconisés …
Bonjour ! Il se trouve que ça fait un moment, je dirai 1 mois que je pratique la sieste. Et quand mon téléphone ne sonne pas je fais une sieste de 40minutes, ce qui est extremmement frustrant. Vous auriez des astuces ?
Hello Alexandre,
Bravo de te mettre à la sieste !
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles tu pourrais ne pas te réveiller. En voici les principales :
1. Tu es trop fatigué donc une seule sieste en journée ne suffit pas, il faut rajouter des repos courts
2. Tu ne fais pas ta sieste au bon moment
3. Tu t’installe comme pour la nuit et pas comme pour la sieste et ton cerveau ne comprend pas la différence
Voilà !
Tiens moi au courant !
Lionel