La tête en avant, maîtriser le temps. L’entrainement, partie 2
Au post précédent(comment se reposer partie 1), nous avons commencé à développer la technique d’apprentissage du débutant en sommeil partagé. Nous avons vu qu’il s’agit essentiellement de s’isoler des stimuli extérieurs, pile au moment où on ressent un précurseur. En fermant les yeux notamment.
Les précurseurs sont des signaux furtifs qui annoncent que notre corps réclame du repos et qui sont différents des signaux habituels de fatigue, comme les bâillements, qui eux ne servent à rien pour se reposer rapidement. Ils annoncent simplement que c’est trop tard. Tout ceci est expliqué ici (Fatigue que faire ?)
Donc dans ce post nous allons continuer à exploiter ces précurseurs et entrer plus profondément dans la technique. Nous parlerons aussi de l’attitude et des croyances utiles à avoir au moment ou on se repose et qui font toute la différence.
Comment se reposer suite
Etape 3 : Fatiguez vous un peu….
Il s’agit ici de forcer les précurseurs à apparaître plus fortement. Et pour cela il faut vous fatiguer, mais pas n’importe comment. Pas de fatigue nerveuse ou sportive. Juste une bonne petite fatigue du fait de vous coucher une à deux heures plus tard que d’habitude et d’aller bosser normalement le lendemain.
Là vous devriez avoir plein de signaux dans tous les sens toute la journée et vous n’y comprendrez pas grand chose, cependant répondez y avec sérénité comme vous avez l’habitude de faire maintenant : vous vous arrêtez, vous fermez les yeux et mettez des boules Quies. Augmentez simplement le temps dans lequel vous restez comme ça.
Puis le soir allez vous coucher tôt et le lendemain ou le sur lendemain recommencez.
Etape 4 : faites un journal
Continuez d’alterner des jours fatigués et des jours en forme et notez soigneusement l’heure à laquelle vos plus grosses vagues déboulent.
Faites un journal dans lequel vous pouvez simplement noter l’heure approximative et surtout la nature de chaque précurseur comme précisé ici (Fatigue que faire). Est ce un comportement, lequel ? est ce une sensation, laquelle ? Est ce un défaut d’attention ?
Ne soyez cependant pas trop précis en ce qui concerne les horaires, ça ne sert à rien, car au début vous allez avoir une trop grosse dispersion de résultats et ce sera difficile à comprendre.
Etape 5 : ajouter des filtres
Quand vous le pouvez, ajouter encore plus de filtres, c’est à dire plus de barrières aux stimuli extérieurs.
– Saviez vous que si nous gardons la tête haute c’est pour être vigilant à tout ce qui peu se passer dans notre environnement. Laisser tomber la tête en avant aide franchement à baisser la garde, c’est très puissant.
– Et puisque j’évoque cette métaphore guerrière, laisser tomber les bras le long du corps y contribue de la même façon.
Si vous avez déjà vu un bébé ou un enfant qui s’endort sur place dans une voiture par exemple, vous avez surement remarqué que la tête et tout le reste du corps partent en avant, c’est la position naturelle du relâchement complet. Inspirez vous en !
Etape 6 : encore plus d’isolement, mais mieux ciblé
Au bout d’un moment vous allez commencer à savoir faire le tri entre tous ces signes. Vous commencerez notamment à sentir ceux pour lesquels le fait de fermer les yeux implique quelque chose de particulier, comme une certaine forme de détente, un petit frisson qui parcours le corps, une sensation de bien être.
A ce moment là, quand vous le pourrez il faudra aller un petit peu plus loin dans l’isolement. Il s’agira de chercher une ou deux minutes d’isolement total dans un lieu plus calme que celui dans lequel vous êtes.
Si vous vous trouvez au travail, l’idéal est d’aller aux toilettes et de vous asseoir par terre, dans le noir, en équerre, les jambes allongées devant vous et le dos adossé au mur. De mettre vos boules Quies et de laisser tomber la tête en avant.
Si vous vous «entraînez» systématiquement et sérieusement vous allez découvrir que ces quelques minutes d’abandon vont rapidement se transformer en en pure délice auquel vous pourriez devenir accros !
Vous allez vraiment ressentir un bien être presque instantané vous parcourir de haut en bas. Le plus étonnant est que vous saurez que vous êtes entrain de récupérer tout comme si vous étiez une batterie qu’on recharge.
A partir de là vous avez découvert le principe de base du sommeil partagé.
Maintenant que vous avez les grandes lignes, voici les détails qui font toute la différence.
Les détails qui font toute la différence
Il nous reste à discuter des petits secrets qui transforment le bon en excellent. Des petits riens qui changent absolument tout et qu’il faut considérer avec grand sérieux.. Je vous en propose sur 5 themes :
Sur l’objectif
Vous l’avez compris nous ne cherchons pas ici le sommeil. Vous cherchez autre chose que vous découvrirez seul(e) 😉 quelque chose qui s’apparente à une déconnexion absolue.
Sur les croyances
L’idée clé à avoir en tête, est d’être convaincu que ces minutes que vous prenez sur votre temps est la chose la plus importante à faire à ce moment là. Si vous ne pouvez pas en être persuadé tout de suite car vous n’avez pas expérimenté, dites vous au moins que vous y croyez pendant un mois. Au bout d’un mois révisez votre croyance si besoin est.
L’idée de base est que se reposer 2mn efficacement vous conduira être plus en forme après, donc plus productif et plus rapide. Ainsi les deux minutes que vous aurez perdu seront 100 fois rentabilisés à la fin de la journée.
D’autre part, quelques instants pris par ci par là ne vous seront jamais défavorable. Ce sera au pire comme d’aller prendre un verre d’eau, alors pourquoi ne pas essayer sans réserve ?
Sur l’attitude
- La première attitude à avoir est d’être centré sur vous même, à l’intérieur. C’est difficile à décrire précisément mais vous connaissez parfaitement cet état depuis longtemps. C’est un état où le monde extérieur n’existe plus; comme quand vous êtes très fatigué et que vous n’écoutez plus, que vos paupières sont lourdes.
- Mettez de coté vos pensées.
- La troisième attitude est de ne pas s’attente à quoi que ce soi. Pas d’attente de résultat de votre repos par exemple. C’est contre intuitif n’est ce pas ? mais le fait est que si vous êtes dans l’attente, vous êtes dans l’état de vigilance, vous allez sans cesse essayer de contrôler si vous dormez ou pas et vous allez vous réveiller pile au moment ou vous vous endormirez ! C’est classique. Vous empêcherez l’endormissement de faire son travail. Par ailleurs, comme nous l’avons déjà vu, l’état de vigilance est tout le contraire de l’état de repos. Il faut s’en éloigner.
Et comme cela n’est vraiment pas facile à tenir; il faut fixer dès le départ le temps pendant lequel vous faites ça.
Maîtriser le temps
Se donner un temps et quoi qu’il arrive, ne pas le dépasser ni l’écourter. C’est essentiel pour que vous vous fassiez confiance. Partir pour 1mn de repos et en faire dix va vous déclencher une contre attaque de votre partie travailleuse !
D’autre part le temps doit être définit en fonction de vos capacité : combien de temps pensez vous pouvoir mettre de coté vos pensées ? 1mn, 30 sec, 10 sec ?
La position correcte
Ne vous allongez pas en arrière, soyez plutôt penché en avant. Si vous ne pouvez pas vous mettre par terre, choisissez une chaise ou un canapé, mais surtout, ne vous penchez pas en arrière, mettez vos avants bras sur vos genoux
La raison est que nous sommes truffés d’automatismes et que pour la plus part d’entre nous, le fait de se pencher en arrière et de fermer la lumière veut dire qu’on souhaite dormir. Et là, la partie de vous qui souhaite absolument finir ce travail urgent ou qui ne veut pas que vous vous fassiez virer ou tout simplement qui pense que dormir c’est la nuit, va tirer la sonnette d’alarme et vous envoyer un petite dose d’adrénaline et divers pensées vont soudainement vous traverser l’esprit pour vous mettre debout !
ERREUR de débutant ! car en fait vous ne voulez absolument pas dormir, vous voulez faire quelque chose d’autre. Vous voulez juste mettre votre organisme en mode recharge 2 mn.
Et ça c’est très différent car l’endormissement met en marche tout une machinerie très profonde impliquant une structure faites de cycles, la mise en place de rêves etc.. Mettre tout ça en place pour deux minutes serait comme prendre le train pour aller à la boulangerie ! Ici, toute l’astuce est que nous voulons court-circuiter ce mécanisme et obtenir juste le repos instantané..
Un seul mot d’ordre maintenant : Entrainez vous ! car tout commence à partir de maintenant.
La suite au prochain numéro …
Vous en êtes au sixième post de la série sur le sommeil partagé, l’aticle précédant est ici :
si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici :
Sommeil Partagé. Lancement de la série
Téléchargez GRATUITEMENT le guide pratique du sommeil Partagé !
Les 7 Secrets d’un Repos Efficace
Comme toujours, si cette série vous plaît, soutenez moi et n’hésitez pas à vous inscrire à la lettre du sommeil partagé en laissant votre mail ci dessous :
Salut Lionel ! 🙂
Ta série est absolument passionnante. Je comptais justement, après réflexion, me remettre au sommeil polyphasique. Et bien je vais m’y remettre, mais en mode sommeil partagé ! 🙂
Et puis je vais écrire sur mon blog un article pour comparer les sommeils polyphasique et partagé.
A bientôt ! 🙂
Salut Boréale !
Je suis très flatté que tu penses te mettre au sommeil partagé 😉 ! Je pense d’ailleurs que tu vas retrouver pas mal de chose de ton expérience de sommeil polyphasique. Notamment sur les petits trucs liés à l’endormissement : la gestion du temps, les croyances, la position etc.
D’ailleurs tu as peut être déjà quelque chose à ajouter à cette liste ?
J’ai hâte d’avoir ton avis comparatif ! 🙂
A+
Salut Lionel !
Je voulais ton avis sur le début de mes aventures avec le sommeil. Je suis actuellement en Terminale scientifique et je prépare le concours Science-Po. Au vu de la masse de travail à abattre, je devais absolument optimiser mon temps de sommeil, mais sans conséquences sur mon état de fatigue.
Après quelques recherches, j’ai découvert l’existence des cycles de sommeil et j’ai commencé à en guetter l’arrivée. Malheuresement, les résultats étaient éparpillés et je n’arrivai pas à les consigner de manière régulière…
Il y a une semaine, j’ai appris l’existence du mode de sommeil Everyman (je pensais qu’il n’existait que la version Uberman, incompatible avec ma vie de lycéen). Donc basée sur une sieste principale et deux siestes de 30min.
Et finalement, j’ai trouvé ton site, très intéressant. Mais c’est assez difficile pour moi de m’isoler pendant les cours…. ou de fermer les yeux et les oreilles…. Bref, pas évident.
Donc j’ai commencé le mode Everyman, j’ai décidé de me fatiguer pour réussir à dormir en siestes. Habituellement, je dors 8h par nuit, et cette semaine, j’ai fait 6h lundi soir, 6h mardi soir et 5h mercredi soir. Mais à mon grand desespoir, impossible de dormir en siestes ! Ou alors je plonge dans un sommeil léger non réparateur. Résultat : Je me suis écroulé hier soir et j’ai dormi 10h…
Maintenant les questions :
– Le sommeil polyphasique est-il sain pour un lycéen (17-18 ans ?)
– Peut-on répartir ses siestes de la manière suivante : 17h-17h30, 22h30-23h00, 4h00-7h00 ? Je n’ai pas possiblité de dormir à midi, ou difficilement.
– Que faire maintenant ? Je me force à me coucher à 4h d’un coup, au lieu de me fatiguer progressivement, pour obliger mon corps à dormir pendant les siestes ? Combien de temps dure cette période ?
– Comment détecter de manière efficace ces cycles ? J’ai des coups de barre n’importe quand…
De plus je me heurte aux préjugés de pleins de personnes, qui pensent que le sommeil monophasique est la seule solution. Nous sommes 4 au moins à vouloir tenter l’expérience au lycée. Tu réponds donc pour 4 personnes 🙂
Merci de ton aide,
Noé
Bonsoir Noé,
hum.. désolé mais je pense que tu considères tout ça à l’envers. Tu sembles très exalté et prêt à en découdre … c’est très bien, j’adore ! Par contre tu commences par la fin.
Tu souhaites faire une compete de ski sur du hors piste compliqué alors que jusqu’à maintenant tu n’as descendu que des bleues bien tamisées. En d’autre termes, tu essaies de passer dans un mode de sommeil fractionné, tout en voulant réussir ton année, alors que tu as toujours dormi qu’en mono-phasique.
Si tu veux faire ça sans tuer ton année scolaire, il faut d’abord apprendre à sentir les précurseurs, les utiliser, les amplifier, puis glisser dans les siestes … et enfin, quand tu sait bien faire tout ça, commencer à défragmenter ton rythme, mais petit à petit.
Pour l’instant je n’ai abordé que le premier point.
Là, tu veux faire de la plongée sous marine sans avoir compris comment on respire avec les bouteilles. Il faut que tu apprennes les bases d’abord, qui font précisément l’objet des billets que j’ai posté jusqu’à maintenant. Et il faut que tu t’entraînes.
Pour ce qui est de trouver le moyen de fermer les yeux en cours pendant 5 sec, c’est à toi de voir ce que tu veux et à trouver un moyen ;-).
En bref, mon conseil est de ne surtout pas te lancer là dedans comme tu me sembles le faire, en voulant te fatiguer et dormir moins d’emblée, car tu vas donner raison à ceux qui pensent que le mono-phasique est la seule solution.
Par contre, je crois vraiment qu’en terminal il est super judicieux de commencer à apprendre à gérer son sommeil, mais DE FACON MAITRISEE !
Comme tu as en parallèle un objectif d’étude relativement ambitieux, la trajectoire que j’imagine idéale pour toi serait de savoir faire des siestes quand tu veux en fin d’année, juste avant le bac, histoire de savoir être au max de tes capacités quand tu révises et pour l’exam. Et crois moi, ça suffit pour faire toute la différence !
Par contre je ne te déconseille vivement d’essayer de te forcer à dormir moins, ce serait contre productif pour ton objectif. Donc je t’encourage à laisser totalement tomber pour l’instant toutes les notions de cycles et à oublier le sommeil everyman.
Enfin, pour faire fuire les préjugés il suffira de leur montrer comment toi tu es en forme en toutes circonstances quand eux seront au bout du rouleau. Rien ne vaut une bonne démonstration 😉 !
Désolé si mon message est un peu abrupte, mais « c’est pour votre bien à vous quatre » !
A bientot,
Merci beaucoup pour ta réponse détaillée 🙂
Ta réponse arrive à point, j’étais parti pour me coucher tard et me lever tôt ce soir ^^ Je vais relire tous les premiers posts et pratiquer les exercices. Tant pis pour les profs, je fermerai les yeux 🙂
J’ai remarqué que même si je n’arrive pas pour l’instant à m’endormir pendant les siestes (je ne suis pas assez fatigué ? ), cela repose mes yeux et me permet une certaine récupération.
Je te tiens au courant des différents résultats ! Pour l’instant, je vais essayer de me coucher plus tôt pour me lever à 5h00 à la place de 7h00. La période dégagée est très productive !
Merci beaucoup, en espérant que j’arriverai à mettre ça en pratique,
Bravo Noé, tu as bien compris le message 😉
J’ai moi même été loin dans les études et je sais que tu n’auras aucun mal à baisser la tête et à fermer les yeux quelques secondes sans que le prof te voit. Au pire si il te voit, tu dis que tu te concentres ou quoi que ce soit de vrai ou de faux qui passera très bien à partir du moment où tu sembles sérieux 😉 (petit truc au passage…)
Si tu n’arrives pas à faire de sieste, ce n’est pas que tu n’es pas assez fatigué, mais c’est que tu es trop habitué à t’opposer au repos, comme je l’évoque dans ce post sur nos automatismes limitants. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de volonté pour s’en échapper (ce serait trop facile) mais de remplacer une habitude par une autre habitude qui va adoucir et faire fléchir cet automatisme. C’est pourquoi les posts suivants portent exclusivement là dessus. Fermer les yeux est la meilleure habitude qui soit.
D’ailleurs tu es sur la bonne voie puisque tu arrives à ressentir l’effet reposant de la fermeture des yeux, bravo !
Tu as bien raison de décaler ton sommeil et de te réveiller tôt pour pouvoir bosser. Le matin est un moment privilégié extrêmement productif. Quand tu auras bien saisi comment te reposer dans la journée et que tu commenceras à le faire, tu verras que tu iras progressivement et naturellement te coucher un peu plus tard.
N’hésite pas à me tenir au courant !
Bonjour Lionel
J’espère que tu ne laisses pas tomber ce site, qui m’intéresse énormément!
En effet, depuis des années et suite à divers « trauma », mon sommeil est assez catastrophique.
Difficultés à s’endormir, à se réveiller, à avoir un sommeil réparateur.. Tout y est passé.
De la nuit de 18 h à la nuit blanche, somnifères, anti-dépresseur…
J’ai consulté divers « spécialistes », psy, hypnotiseur, et j’ai pu régler certains de ces problèmes, notamment en m’occupant de ces fameux « trauma ».
Désormais, ma principale et quasi unique préoccupation est le réveil, souvent difficile, et la très grand fatigue qui en découle. En furetant sur le net, à la recherche de renseignements/solutions, je suis tombé sur des sites parlant de sommeil polyphasique ( comme celui de ta consœur Boréale) et sur le tien.
Après avoir tout envisagé, je suis sur à 100% que c’est la direction que je dois suivre, afin de reprendre mon sommeil en main. En effet, en plus de cette grande fatigue constante, je souffre d’un manque de temps de dingue! Je te passe les détails, que tu imagines surement très bien, mais mes journées sont parfois réduites à une poignées d’heures, éparpillées entre toutes mes diverses occupations.
J’ai donc essayé de me lancer dans cette « aventure », mais je me pose encore beaucoup de questions, notamment sur la durée de mon sommeil, les heures auxquelles je dois faire attention, les moments de sieste appropriés.
J’ai essayé de suivre tes conseils et de repérer des moments « clefs », mais c’est encore très flou. Je me permet donc de te poser quelques questions…;)
Que me conseillerais tu, sachant que:
– Je suis plutôt ce qu’on appelle un gros dormeur. (J’ai d’ailleurs bien conscience que je ne pourrais pas changer radicalement mon mode de vie du jour au lendemain)
– J’ai essayé la sieste juste après le repas de midi (mauvaise idée?). Il m’arrive de ne dormir que 20 min, mais très souvent, lorsque j’arrive à m’endormir, c’est pour une heure ou deux…
– J’aimerai essayer la sieste du soir, vers 19h, mais je n’ai pas encore réussi à m’endormir. De plus, je me demande à quelle heure je devrais me coucher après cette sieste?
– Lorsque je fais ces siestes, je m’isole dans ma chambre, sous les draps, fenêtres fermées etc..
– Si je devais être raisonnable, je dirai que j’estime envisageable ce rythme: nuit de minuit à 6h, sieste vers midi/13h, et sieste vers 19h. Bien sur, j’aimerai minimiser encore plus mon temps de sommeil mais pour commencer, ça me parait très bien.
Merci de m’éclairer, j’ai tellement envie que ça marche! Mon moral dépend beaucoup de mon sommeil…
Renard
Bonsoir Renard,
Merci d’avoir partagé ta problématique que je soutiens vivement.
Tout d’abord, je ne laisse pas tomber ce site. Il se trouve simplement que je me lasse un peu de l’activité solitaire d’écrire sur un sujet que je maîtrise ce qui ne m’apporte pas grand chose à moi, qui suis actuellement dans un contexte personnel où je m’investit plutôt dans la relation d’échange, que je trouve finalement plus dans d’autres domaines.
C’est pourquoi je répond plus volontiers aux commentaires que je n’écris de nouveaux posts. Dans ce cadre, ton histoire m’intéresse car elle me fait progresser.
J’ai moi même commencé mon travail personnel dans le domaine du sommeil, non pas pour en faire encore plus, mais pour équilibrer ma santé. L’hyper-activité qui en à découlé n’est qu’un bonus mais pas un fin en soi. Ton cas me fait donc un peu penser au mien il y a quelques années.
Pour bien comprendre, laisse moi résumer ta situation :
Tu as un sommeil globalement difficile,
– tu dors beaucoup,
– tu te réveilles difficilement,
– tu te sens fatigué après,
Pourrais je te demander quel âge tu as ?
Tu dis que tu manques de temps, est ce parce que tu dors trop ? Combien d’heure dors tu par nuit ? Que veux tu faire de ce temps en plus, as tu un objectif ?
Voici ce que je peux déjà te dire :
Il y a gros dormeur et gros dormeur. Ceux qui en sont heureux 😉 et ceux qui ont un sommeil difficile. Tu fais partie de la deuxième catégorie et je pense que tu fais ce que j’appelle de l’over-sleep. C’est comme une indigestion de sommeil. Il est possible que tu ne sois pas fait pour dormir de cette façon. Il faut que tu trouves ta propre voie.
Le sommeil est comme la nourriture, certains ne digèrent pas un aliment, d’autre oui, certains ne mangent pas de viande pour se sentir bien, d’autres ne mangent que ça, certains ne mangent pas le matin, d’autres pas le midi etc. bref, chacun trouve ce qui convient à sa santé et tout le monde peut le comprendre.
Pour le sommeil c’est pareil, chacun à sa spécificité et doit la découvrir. Pour cela il faut tester. Tu peux évidemment t’inspirer de mon approche horaire mais il est clair que la tienne doit en différer. C’est pourquoi je ne propose dans mes posts que des outils pour arriver à le découvrir et non un régime particulier. Je parle aussi de choses qui sont communes à chacun.
Je te suggère donc de faire bien attention au détails techniques que je livre dans ce post notamment.
En particulier tu essaie de dormir pendant tes siestes, c’est pas ça. Tu dois surtout éviter de te mettre dans ton lit et plutôt adopter la posture citée dans ce post. J’ai titré une section « des détails qui font toute la différence », ce n’est pas une formule, c’est vraiment ces détails qui débloqueront les choses pour toi. Ne commence pas par l’emploi du temps. Essaie de comprendre le mécanisme, qui est je le répète, différent du sommeil de la nuit.
Je te suggère de penser les choses en terme de re-apprentissage du sommeil.
Voilà ce que je peux te dire sur la base de ton billet. Ton histoire m’intéresse particulièrement car tu sembles vraiment vraiment être dans la dynamique de te prendre en charge de façon autonome. Tu as fait de l’hypnose et je pense que c’est très bien, à part qu’il n’y a pas forcément de trauma.
Je parle de cela car me suis moi même formé à l’hypnose Ericksonienne à un haut niveau pour faire avancer les choses pour moi. C’est en partie grâce à cela que j’ai pu modéliser ma pratique du sommeil et que je peux en parler ici.
N’hésite pas à revenir vers moi et à bien relire les posts qui sont loin d’être complets pour l’instant mais ça avance à son rythme.
A bientôt,
Merci de ta réponse, très rapide! J’apprécie beaucoup.
Je suis content de voir que tu ne comptes pas laisser tomber ce site et je comprend parfaitement ta logique…
Pour répondre à tes questions/remarques:
J’ai 32 ans. Mon sommeil est « perturbé » (au sens très large) depuis 4/5 ans.
Je manque de temps dans la mesure où mon emploi du temps est très chargé: je suis dessinateur de BD et je donne des cours de dessin dans différents établissements scolaires. Certaines journées sont vraiment très lourdes! Je ne m’en plains pas, bien au contraire, je suis très heureux de faire ces deux métiers, qui me tiennent très à cœur.
Je ne parle même pas de ma vie de couple, qui prend du temps, ni de mon chien, dont j’adore m’occuper, ou de mes divers loisirs, comme les concerts…
Lorsque mes réveils sont catastrophiques, mes journées sont quasi foutues: je fais difficilement le minimum obligatoire dans le peu de temps qu’il me reste.
Le temps supplémentaires que j’espère obtenir me servira surtout à développer mon activité de dessinateur de BD, et de multiplier les projets d’albums, illustrations etc…
Certaines nuits, je dors 12 heures, parfois 10, parfois moins (quand j’y arrive…) J’ai rarement deux nuits consécutives de même longueur. Il m’arrive de ne dormir que 7 heures, en me sacquant le matin, et d’autres fois je galère à sortir du lit…
J’ai parfaitement conscience du rythme chaotique de mes nuits et de leurs irrégularités. A une époque, j’aurais dit que ma moyenne de sommeil se situait autour de 10 heures, puis quelques temps après, je t’aurais dit 9 heures… En fait, je ne sais pas vraiment. Parfois, j’ai même l’impression que 7 heures de sommeil me suffiraient!
J’ai réfléchi à ta théorie de l’over-sleep, qui me semble assez juste: j’ai parfois l’impression de ne pas avoir besoin de dormir autant, voire même que je me réveillerait plus facilement et en meilleure forme si je me levais plus tôt!
J’ai donc laissé tomber le lit pour le fauteuil, en pensant effectivement qu’il ne s’agissait pas de sommeil « classique », mais j’ai encore eu trop peu l’occasion de le mettre en place.
En y réfléchissant il y a quelques jours, je pense que ma situation actuelle annonce l’aube d’une nouvelle façon de vivre, dont ce sommeil partagé sera une des composantes importantes. Je ne désespère pas, bien au contraire!
J’attends tes commentaires! 😉
Encore merci.
R
Bonjour Renard,
En effet, ton rythme de sommeil est très chaotique et il me semble évident qu’il faille que tu re-apprennes à dormir.
Quand quelque chose chez nous change comme ça de façon chaotique, il y a toujours une bonne raison. Se croire déréglé de l’intérieur est la première mauvaise raison à laquelle nous pensons et à mon avis la dernière à avoir un quelconque rapport avec la réalité.
Je me suis longtemps posé cette question sur les changements de comportement soudains ou chaotiques, notamment à travers mes propres problèmes de santé. J’en suis arrivé à la conclusion que ce qui conduit à ces changements est ce qui nous arrive dans la journée, aussi bien psychologiquement que physiquement.
C’est à dire que chaque journée induit chez toi un besoin différent en terme de sommeil. Pourquoi ça se passe pas forcément de la même façon chez tout le monde ? je ne sais pas. C’est sûrement lié à ta propre sensibilité, mais ce n’est pas le sujet ici ;-).
Ceci dit, ce postulat est intéressant car je pense que si tu apprend à faire des siestes, alors tu saura répondre instantanément à ce besoin et tu n’aura plus de nuit aussi chaotique. Et là, le sommeil partagé peut vraiment t’aider !
Je t’invite donc à bien considérer, avec patiente ton entraînement à la sieste courte en oubliant complètement pour le moment la notion d’emploi du temps de sommeil et de gain de temps. Tu dois, à mon avis d’abord apprendre à faire ça.
A bientôt,
Lionel
Bonsoir !
Je suis tombé sur ton Blog il y a quelques jours.
J’avais déjà entendu parler du sommeil polyphasial, mais je ne m’étais jamais senti « concerné », jusqu’à récemment.
En fait, je me pose quelques questions sur des détails. Je suis bien conscient que tu ne pourras pas répondre à toutes, mais tu es, à mon avis, le plus à même de le faire.
/!\ Après relecture, mon texte est long (me suis laissé emporté), donc ignore-le si tu n’as pas le temps, il n’y a aucun soucis.
Petite mise en contexte tout d’abord, histoire que tu puisses à peu près me cerner.
J’ai bientôt 22 ans, et j’étudie actuellement dans l’informatique (je suis bien parti pour en faire mon métier)
Mon sommeil a toujours été un soucis. La cause première, c’est que je n’arrive pas à être fatigué le soir, sauf si la nuit précédente a vraiement été courte et que je n’ai pas fait de sieste entre les deux.
L’année dernière, il m’arrivait régulièrement de faire des nuits de 3-4h, (mais pas forcément réparatrices), pour me lever à 7h.
Ensuite, j’ai commencé à prendre l’habitude de me recoucher de 11h à 12h, ou de 13h à 14h. ça me faisait un bien fou : anésthésie totale du corps, rêve réaliste, (ou parfois lucide, avec contrôle total du rêve), et l’avantage était que ces rêves me semblaient durer une éternité, alors que je ne dormais que 45min à 1h. Je me réveillais, pas complètement frais, mais euphorique, et apte à terminer la journée.
Le soucis, c’est que je n’ai jamais appliqué ce modèle là de mon plein gré, mais seulement de temps en temps, quand j’avais vraiment mal dormi. Ce qui attire mon attention, c’est l’apparente similitude de ta méthode avec mes « siestes du matin » lorsque tu décris les états de « recharges de batterie », et c’est pour ça que je crois assez en ce que tu dis. (j’en ai déjà parlé autour de moi, et pour beaucoup, ce n’est accessible qu’aux militaire, skipers, moines tibétains, etc …)
Cette année je ne peux plus me permettre de perdre 1h de ma matinnée, mais j’applique un autre modèle en me couchant 10-20 min à 17h-18h en fin de semaine. Ici, je ne m’endors pas vraiment, mais je commence à « délirer » (rêver éveillé), et ça me fait du bien.
Je m’intéresse au sujet car j’ai deux gros problèmes (qui s’alternent ou se complètent) que ta méthode pourrait peut être règler d’une pierre deux coups.
1. Un problème de sommeil : Je n’arrive décidément pas à me dire « il FAUT être couché à 23H, etc ». J’y parviens à minuit, en me forçant. Sinon, c’est 1h30-2h00 que ce soit en période de travail ou en repos. Dans tous les cas, si c’est avant 1h, je mets beaucoup de temps à m’endormir (1 à 2 heures) et je me relève entre temps, ou je lis.
2. Un problème de temps : J’ai toujours l’impression d’avoir quelquechose à faire. D’important ou non, mais à faire. Et j’ai toujours la sensation que le délai est « serré », même en m’y prenant à l’avance. Je pense que c’est finalement la raison qui fait que je n’arrive pas à me coucher avant 1h30. Peut-être que je consdière que je n’avais pas fait assez de « choses » dans cette journée-ci pour me coucher, et que le sommeil m’expédiera sur la journée du lendemain, où le temps me manquera également. Serais-je chronophobe ? C’est une autre histoire 😛
J’hésite donc à me lancer dans un « essai » de ces méthodes. (je suis encore assez loin de la période d’examens dans mes études), mais j’aimerais bien savoir si je ne suis pas un profil « incompatible » avec cette méthodologie :
Je suis dans l’informatique, donc l’avantage, c’est que, à terme je pourrais gagner quelques heures de temps par jour, je peux me consacrer à mon boulot personnel la nuit plutôt que le jour. l’inconvénient, c’est que, pour le moment, je me dépense peu physiquement, et je cogite beaucoup mentalement, et je ne sais pas si la méthodologie polyphasiale nécessite une dépense physique pour fontionner réellement (ou alors ça ne change rien)
Bref, tout ça pour dire que je vais sans doute me lancer. Je précise que je fume et que je bois du café (de manière modérée pour les deux). Au niveau du café, je sais déjà comment ça marche (pic 5h après avoir bu) et je peux m’adapter.
Je me pose quelques questions, et peut-être que tu auras quelques éléments de réponse.
– Considères-tu ta méthode comme une « rustine » par rapport au mode de sommeil courant, ou a-t-on réellement les mêmes capacités mentales et physiques ? (finalement, les animaux « normaux » n’ont pas besoin du monophasial)
– Combien de temps as-tu pris pour avoir le « rythme parfait » ?
– Si un jour, pour une raison ou pour une autre, on change de rythme (couchage à horaire différent), es-ce que le cerveau se déshabitue du nouveau mode de sommeil, ou a-t-il de toutes manières « oublié » le mode conventiel ?
– Les horaires des micro-siestes/recharges se traduisent-t-elles par de grosses fatigues soudaines après lesquelles on ne peut rien faire, ou bien peut-on espérer finir la journée si on loupe un coche ? (si je suis au volant, par exemple ^^)
– A terme, es-ce que je pourrai occuper mon temps d’éveil de manière passive (regarder la TV, etc) sans m’endormir ?
Voilà, désolé pour le côté « pavé » suivi du côté « listing ». Les questions, c’est pour te demander ton avis, j’ai bien conscience qu’il n’y a pas de réponse dans l’absolu, et que ça doit dépendre des cas. Tu pourras me donner des éléments de réponse si tu en as le temps et l’envie, sinon je m’en vexerai pas du tout, tellement mon post est long et bordelique 😉
Bonne continuation
Bonsoir Mizaru,
Ton message est super intéressant pour différentes raisons.
Tout d’abord je voudrais te féliciter car tu es, quoi que tu en dises, très à l’écoute de toi même et c’est vraiment super.
D’autre part, je vois que tu fait partit des personnes dites « natual », c’est à dire que tu arrives naturellement à faire des siestes profondes en journée, si profonde que tu es anesthésié et que tu fais des rêves que tu arrive même à maîtriser. Ca n’est pas donné à tout le monde et s’est une vrai chance que tu dois exploiter !
A vrai dire, beaucoup de grands hommes de notre temps étaient comme ça : Napoléon, Churchill par exemple et pas mal de grands artistes du siècle passé, que tu ne connais peut être pas, comme Salvador Dali et Jean Cocteau, mais qui ont tiré toutes leurs œuvres de ces rêves là et qui en ont beaucoup parlé !
C’est une chance quelle que soit ton métier. Prends exemple sur les gars de Google qui ont rêvé de mettre tout internet dans leur ordinateur ! Tu es jeune et tu as le temps d’exploiter ça, c’est génial :-).
Sur le fond, c’est à peu près l’état auquel j’arrive (mais après pas mal de travail !) :
– anesthésie plus ou moins totale, ce qui veut dire que je ne pense plus à mon corps et donc que je ne sais plus trop où sont mes pieds, mais je me reconnecte quand je veux.
– Rêve, mais que je ne maîtrise pas. Souvent par contre, j’arrive à reprendre le rêve précédent dans ma nouvelle sieste et c’est super agréable !
Donc pour la technique tu as déjà les bases et il ne te manques plus qu’à structurer un peu. J’en profite pour dire que les natual dans ce domaine sont des gens qui on su rester en contact avec leur rythme biologique. Ca n’est pas un dont particulier, mais une évolution singulière et tout le monde peut y arriver. Par contre il semble que Mizaru ai pris de l’avance !
Par contre tout semble montrer que tu ne maîtrises pas la structure et que tu pars dans tous les sens. C’est normal, si tes proches ne pratiquent pas, qui aurait pu t’apprendre ?
Donc je reprend ce que j’ai compris :
– Tu n’arrives pas à être fatigué le soir sauf si tu te places en situation de manque de sommeil.
– Après des nuits très courtes et pas réparatrices tu arrives à faire naturellement des siestes très profondes avec anesthésie et rêves.
– Ton problème est que tu ne peux pas dormir avant 1h ou 2h du matin et que tu te sens obligé d’avoir une activité.
Oui, pour moi tu manques de structure et d’organisation. Voici quelques conseils en vrac qui me viennent :
Déjà, tu ne dois pas faire des siestes de plus de 20 mn. Au delà de 20mn tu rentres dans un cycle de sommeil qui va perturber ta nuit. Mets un minuteur.
Par ailleurs il n’y a aucun problème à te coucher à 2 h du matin, si c’est ton rythme. par contre il faut que tu apprennes à faire plusieurs types de siestes courtes et réparatrices en journée : 2 mn, 10 mn et 20mn
Alors oui, je penses que tu devrais apprendre la technique du sommeil partagé, car c’est déjà ton rythme de sommeil !
Quand à la question de savoir si c’est une rustine, j’y répond dans le nouveau post qui est sorti ce soir 😉
Quant au rythme parfait, je peux juste te dire que j’ai mis 4 ans à arriver à organiser les choses pour avoir le rythme qui m’intéresse (j’en parle aussi dans le nouveau post). Cela dit je suis partit de zéro sans aucune méthode et j’ai du tout créer. Il n’existait à l’époque, (et encore maintenant à ce que je sais) que les techniques de sommeil polyphasique du type evryman ou uberman qui consistent à dormir globalement 20 mn toutes les deux heures et un peu plus la nuit, suivant le mode choisi.
Cependant, ce sont pour moi des modes de sommeil contre-naturels où tu t’imposes une nouvelle horloge biologique de toute pièce, ce qui fait que peu de gens tiennent longtemps, car en plus il faut tenir le rythme en permanence, sinon ça coince.
Il y a bien mon amie Boréale qui s’en sort franchement super bien, mais c’est un choix de sa part et elle joue avec ça admirablement bien ! C’est aussi une expérience extreme à faire.
En tout cas ce sont des modes de sommeil où tu ne peux pas vraiment avoir une vie « normale », en phase avec un travail salarié et une vie sociale classiques. Tout mon travail à été d’adapter cette idée à notre mode de vie contemporain de façon à ce que ça soit flexible et ça n’a pas été facile. Donc j’ai mis du temps. Si j’ai fait cette série, c’est que je pense que ça peut aller beaucoup plus vite à partir d’une bonne méthode éprouvée !
En ce qui concerne les micro siestes elle peuvent être réalisée n’importe où et te rechargent en moins de deux, c’est fait pour ça !
Enfin, si tu es bien structuré et organisé, tu pourras faire n’importe quoi de passif sans besoin de t’endormir. Au pire il te suffira de faire une micro sieste avant.
Voilà pour cette longue réponse à ta longue question !
Merci de l’avoir posté et n’hésite pas à revenir vers moi et à bien relire les posts sur la technique. D’autres arrivent bientot.
A +
Renard : « J’ai 32 ans. Mon sommeil est « perturbé » (au sens très large) depuis 4/5 ans. […] Certaines nuits, je dors 12 heures, parfois 10, parfois moins (quand j’y arrive…) »
Parfois de vraies maladies « physiques » provoquent de la fatigue, donc à voir chez le docteur : hépatites, parasites, et plein d’autres qui sont identifiables par des examens plutôt fiables et qui ont un traitement. Bref, quand ça commence à être louche, ce n’est peut-être plus seulement une question de techniques de repos. Je ne suis pas médecin mais c’était à rappeler pour les visiteurs.
Me présenter? Un geek de 28 ans – déjà pratiqué le polyphasique – connaissais le micro-sommeil de 1/2 seconde le matin en amphi – n’avais jamais fait de rapprochement… M’en vais de ce pas apprendre le sommeil partagé 🙂 Ah, au fait : le rêve lucide est connu et s’appelle officiellement « rêve lucide » – à chercher sur le net, entre autres http://www.attrape-songes.com/forum/