Repos et Santé : Guérisons remarquables et cas d’une Sclérose en plaques
A l’occasion du festival « la croisée des blogs » sur le thème de la guérison, je voudrais vous parler d’un sujet transversal au repos : La guérison. Et spécifiquement la guérison des maladies dont on ne guérit pas mais dont certains guérissent quand même…
N’est ce pas l’esprit du Blog de chercher dans les coins pour voir ce qui s’y passe ?
Alors allons y. Je vais vous parler ici de ma propre expérience de guérison et des liens étroits avec la gestion du sommeilqui me tient tant à cœur et qui est un véritable traitement de la fatigue chronique. Pourquoi ? Vous allez le découvrir. Mais tout d’abord examinons un peu ce que sont ces guérisons.
Les guérisons remarquables
Étrange non ? Comment peut on « guérir » des maladies dont on ne « guérit » pas 🙂 ? Je ne sais pas, c’est un paradoxe de la médecine.
Comment peut on guérir des maladies dont on ne guérit pas ?
Et pourtant ces guérisons existent. Il s’agit de guérisons que la médecine n’explique pas et qui sortent complètement des statistiques les plus optimistes. En réalité, la médecine actuelle les classe dans le chapitre des guérisons dites remarquables ou spontanées voire idiosyncratiques puis les oublie. Elles ne font étrangement rarement l’objet d’études officielles.
Des livres et des expériences bien réelles
Et pourtant cela n’a pas toujours été le cas. Il y notamment le Docteur Charcot au 19eme siècle qui s’est très longuement interrogé sur ces guérisons inexplicables. Un de ses essais sur le sujet vaut vraiment le coup d’être lu, il s’agit de «La foi qui guérit ». Il y décrit plusieurs cas de ses patients estimés en phase terminale qui soudainement, en très peu de temps retrouvent la santé.
D’autres auteurs et des médecins se sont intéressés à cela (très peu) et il existe quand même quelques livres étonnants sur le sujet. Mes préférés sont les guérisons remarquables de Caryle Hishberg, Marc-Ian Barasch et le livre « La guérison par l’esprit » de Stefan Zweig. Le premier est un travail d’investigation de fond pour retrouver des guéris, leur médecin, leur dossier médical et de tout mettre en relation. Le deuxième est un essai retraçant 4 grandes périodes de l’histoire où on a pu observer des guérisons remarquables.
Puis il y a des individus isolés qui écrivent parfois des livres sur leurs propres expériences, et d’autres qui restent dans l’ombre, car il est très difficile d’en parler. Non pas que ce soit douloureux pour la personne qui dévoile sa vie, mais plutôt parce que les gens ne les écoutent pas vraiment, ils n’y croient pas.
J’en parle d’expérience car je fais partie de ces gens de l’ombre qui ont guéri d’une maladie inguérissable. Pour moi, c’est la sclérose en plaques … C’est une maladie dégénérative du système nerveux … qui finit par ne plus actionner les muscles et qui entraine l’invalidité. 80 000 personnes en France en sont atteintes.
Le fait intéressant dans toutes ces guérisons remarquables comme dans la mienne, c’est que chacun a développé un petit truc à lui, un gros rien en apparence mais qui change tout au fond. Pour moi ça a été la découverte du repos. Ce que je vous livre là est un de ces secrets.
Mon expérience: lutter contre la fatigue
En préambule, précisons que je ne m’estime pas « guéri », mais plutôt que j’ai recouvré la santé, ce qui est très différent sur le fond. Mais voici mon histoire.
Pour faire court, je suis malade depuis 1993, la maladie a progressé en plusieurs années et début 2000 je me suis retrouvé handicapé avec une mobilité très réduite, difficulté d’aller en une fois à la boulangerie en face de chez moi, incapacité totale d’écrire, difficulté d’attraper les pièces dans la poche pour payer, et divers problèmes comme une très GROSSE fatigabilité chronique à la moindre action. Mes périodes de lucidité étaient courtes tout comme mes journées, il fallait à tout moment, lutter contre la fatigue.
Bref pas drôle du tout. Et puis vers 2005, mon chemin a croisé par hasard une interview sur la façon dont les skippers se reposent en mer et ça a tout de suite fait TILT : c’est ça qu’il me faut ! Je me suis alors littéralement pris pour un skipper dans la mer déchainée de ma propre maladie et je me suis mis à apprendre tout seul à faire ce dont l’interview parlait. Mon idée était d’apprendre à me reposer pour prévenir mes gros coups de fatigue avant qu’ils ne m’anéantissent.
Et petit à petit ça a marché ! Ces siestes courtes à tout moment opportun me remettaient d’aplomb et je me suis mis à sortir la tête de l’eau progressivement par rapport à la fatigue. Petit à petit, c’est devenu un véritable traitement de la fatigue chronique.
Le point intéressant, est qu’en étant malade la moindre erreur de sieste était sévèrement punie par une diminution de mes capacités physiques, et j’ai pu développer une compréhension fine de l’effet des siestes, le comment, le pourquoi et trouver ce qui était vraiment bon pour ma santé.
- J’ai notamment compris qu’en se reposant régulièrement (2 à 3 fois par jour) à l’aide de siestes calées sur mon chronotype, en plus d’une nuit assez courte, j’arrivais à récupérer de tout beaucoup mieux qu’en dormant une seule fois d’un coup.
- Au début, je faisais des nuits de 7h en plus des siestes et rapidement je les ai vues naturellement se réduire à parfois 3h, ce qui était exceptionnel pour moi !
- J’ai également expérimenté les effets directs de « l’over sleep » sur mes facultés physiques, qu’un rien détériorait. Pour moi en tant que malade, dormir tous les soirs 8h d’affilée est improductif et me semble même accroitre les symptômes en anesthésiant mes facultés à y réagir.
Bref, j’ai fait de l’expérimentation sur moi même… Le point important est que je ne pouvais à aucun moment compenser, ce qui fait que quand quelque chose réussissait, je pouvais être certain de sa qualité.
Alors vous me direz, ce n’est pas cela qui m’a guéri. Non bien sur, mais ça a été et c’est toujours un levier qui a rendu les choses possibles. Après, l’histoire se perd dans la découverte de la PNL (programmation neuro linguistique) et de l’Hypnose pour créer des outils adaptés (ce qui pourrait faire l’objet d’un autre blog), mais la gestion du repos est toujours là en tâche de fond à chaque instant. Voilà pourquoi je m’intéresse tant à promouvoir cette technique du Sommeil Partagé !
Alors aujourd’hui, pour poursuivre l’histoire, je marche normalement, j’écris normalement, il y a deux ans j’ai repris la planche à voile, je rejoue de la guitare et j’ai développé de zéro mes activités professionnelles … mais je continue toujours mon système de repos qui est devenu comme une façon d’être.
Aujourd’hui je suis devenu Hypnothérapeute et j’aide ceux qui le désirent à prendre conscience de leur potentiel d’auto-guérison.
Si vous souhaitez rentrer en contact avec moi,C’est possible via SKYPE <ICI> Directement à mon cabinet |
Mais revenons à ces guérisons remarquables de façon générale.
Comme je le disais, ces rémissions ne semblent pas vraiment intéresser le corps médical aujourd’hui. Pourquoi ? N’y aurait il pas certaines choses à apprendre de ces expériences ? Quelques médecins et des philosophes se sont intéressés à comprendre. J’aime bien la vision de Jean Clavreul dans « l’ordre médical » (psychiatre et philosophe).
Pour lui, la médecine est centrée sur elle même. Elle s’est construite sur un système géocentrique qui rejette d’emblée tout ce qu’elle ne peut pas expliquer avec ses propres outils. L’utilité a été grande en son temps quand il a fallu éloigner l’obscurantisme et développer un système génératif.
La médecine avance pas à pas et elle a raison car elle doit s’appuyer sur des fondements solides pour pouvoir être applicable à tous, ce qui est sa raison d’être. Cependant le revers de la médaille est que la médecine rejette l’expérience même de ce qu’elle cherche à découvrir.
De la difficulté d’en parler. Alors guérison ou pas ?
Dans notre société il est très difficile de parler de tout ça, pourquoi ? Parce que même les médecins n’y croient pas (enfin certains seulement, heureusement). Donc peu de gens en parlent de peur d’être pris pour des fous ! Paradoxalement, les associations de malades sont également très réfractaires à entendre parler de cela.
Donc j’en parle aujourd’hui sans aucune illusion sur la portée de mes propos. J’ai juste l’espoir de mettre la puce à l’oreille ne serait ce que d’une personne qui, comme je l’ai fait à l’époque, tomberait sur cet article par hasard …
En conclusion, si vous voulez « guérir » de quoi que ce soit la première chose à faire, en complément d’un traitement médical adapté, est de travailler sur votre propre libre arbitre et de regarder sous les pierres pour voir ce qui s’y passe vraiment et découvrir ces gros riens qui transforment le bon en excellent !
Vous en êtes au dixseptieme post de la série sur le sommeil partagé. si vous voulez lire tout ce qui a été écrit en reprenant au début, c’est ici : Sommeil Partagé. Lancement de la série
Bonsoir Lionel,
Je n’ai vu que très tardivement ton article.
Je vais le rajouter dans mon article récapitulatif dès ce soir.
Merci pour cette grande aventure qu’a été ta maladie.
Ton histoire personnelle et le cheminement suivi est émouvante Lionel.
J’y suis d’autant plus sensible qu’un de mes (très) proches est atteint de cette fichue sclérose en plaques.
Depuis plus de 30 ans.
Tu fais preuve de beaucoup de lucidité dans ton récit.
Et, dans ta vie, donc.
Chapeau.
Je souhaite bon vent au skipper, véliplanchiste et guitariste !
🙂
Bonjour,
je suis tout à fait convaincue que le repos est très important dans cette maladie.
Moi-même atteinte de cette maladie, je remarque que des symptômes reviennent dans les périodes où je ne prends pas soin de mon sommeil: j’ai besoin de faire des bonnes nuits pour me sentir bien, ce qui est contraignant. Le Sommeil Partagé va me permettre d’optimiser mes journées sans me sentir fatiguée, j’ai hâte d’y arriver!
Je trouve que l’ensemble du corps médical (heureusement pas tous, puisque c’est un médecin qui m’a conseillé ce blog!! ) est beaucoup trop fermé envers tous ces petits rien comme vous dîtes qui peuvent changer une vie. Ils proposent, (en occultant l’importance du sommeil, ou de l’alimentation, relaxation) des médicaments contraignants.
Cependant, je trouve important de se soigner en plus avec ces médicaments pour mettre toutes les chances de son côté car, selon les études, mêmes s’ils ne guérissent pas, ils diminuent les effets de la maladie.
Avez-vous continué les traitements?
Je ne sais pas si la société met de côté ces guérisons remarquables (sous prétexte que ce n’est pas montré scientifiquement) par méconnaissance, ou par rapport aux sommes importantes que rapportent ces médicaments.
Merci d’en parler sur ce blog, et sachez que vous aidez au moins une personne !
Il est montré que le système immunitaire est en lien avec l’esprit.
Mon avis personnel: penser qu’on met tout en œuvre pour aller mieux peut aider.
Il est important de prendre en main sa maladie, de manière positive, mettre toutes les chances de son côté (sans utiliser de techniques dangereuses bien sûr, en gardant un esprit critique sur ce qui est proposé car on voit de tout! ).
Bonjour Lionel,
J’ai eu la chance de te rencontrer il y a quelques jours … en pleine santé.
Tu m’as beaucoup apporté en quelques minutes de conversation.
Ton histoire est édifiante et tu es la preuve qu’avec une foi très forte (croyance en soi) et la force du mental on peut guérir ou recouvrer la santé comme tu le dis dans l’article.
Merci de partager ton histoire qui, j’en suis intimement persuadé en aidera plus d’un.
Dominique
Bonjour et merci pour cette merveilleuse histoire !
Pour ma part, j’ai encore peur d’adopter ce rythme de sommeil mais je ne peux pas rester indifférent que cela a eu dans ta vie.
Merci d’avoir partagé cela avec nous.
-Brice
Merci à tous pour vos charmants messages !
@Jean-Luc, j’espère que mon histoire pourra aider cette personne …
@Laura : Tu as une très bonne façon de voir les choses et c’est exactement ça qui te permettra de prendre le recul suffisant pour comprendre cette maladie … et changer ce qu’il y a à changer pour toi … Le corps et l’esprit sont le miroir l’un de l’autre, en tout point, tu as parfaitement raison. Les difficultés du corps sont bien souvent le miroir de difficultés personnelles, qu’on en ai conscience ou non. Le premier pas est d’accepter ces dernières comme une partie de soi et de chercher à l’aider en résolvant ce qu’il y a à résoudre …
Donc effectivement, penser avec humilité qu’on met tout en oeuvre pour résoudre ce qu’il y a à résoudre est une clé !
Je suis ravi d’avoir pu aider aider au moins une personne ;-)!
@Dominique: Je suis ravi d’avoir pu t’apporter quelque chose en quelques minutes de bavardage ! On recommence quand tu veux 😉
@Brice : Tu n’as pas besoin d’avoir peur ! Tu n’as qu’à commencer par une sieste par jour et voir ce qui se passe … le gain de bien être, d’efficacité et puis juge après …
Merci encore à tous !
bonjour Lionel,
On avait commence a echanger des idees par email. Mon soucis est qu’actuellement mon sommeil est completement casse du fait des consequences d’une menopause precoce. Je me reveille toutes les deux ou trois heures et cela fait des annees que je n’ai pas reussi a dormir au moins 5 heures d’affile. Je prends depuis 3 semaines un traitement hormonal mais mon probleme est toujours la. Cependant, je pense que le traitment commence a marcher un peu car lorsque je me reveille, j’arrive a me rendormir plus rapidement qu’avant. L’autre jour, apres avoir fait du sport en fin d’apres midi, j’ai reussi a dormir 3 X 3 heures pendant la nuit et a me sentir en meilleure forme de ce fait. Je me demande comment commencer pour me sentir bien. Dois je me lever apres 6 heures de sommeil (meme coupe) pour resentir le besoin de sieste? Quand je dors un total de 9 heures, je n’ai pas envie de faire la sieste dans la journee. Mais ne sera t il pas trop dure de commencer avec seulement 6 heures par nuit? que me conceilles tu? Je suis aussi interessee de lire les temoignages de ceux qui pour une raison ou pour une autre se reveillaient regulierement la nuit et ont reussi a mieux maitriser leur fatigue. Merci!
Bonjour Catty,
Merci pour ton commentaire !
Mon avis est qu’il ne faut pas stresser de tes réveils la nuit et c’est bien cela que le sommeil partagé permet !
Il me semble que tu te réveilles la nuit entre tes cycles de façon tout à fait naturelle et normale :-). Rassure-toi, ton sommeil correspond à la façon dont les gens dormaient depuis des millénaires avant notre ère industrielle ! Si tu aimes lire (et que tu lis en anglais), je te conseille ce formidable ouvrage « at days close » d’un historien américain, qui examine cela de façon extrêmement approfondie.
Effectivement, depuis aussi loin qu’on a des écrits, il y a toujours eu le premier sommeil, une phase de réveil de une à deux heures la nuit, et le second sommeil. Ton organisme est en train de se reconnecter avec ce mode de fonctionnement naturel !
Le fait est qu’avant, les gens faisaient des siestes aussi dans la journée et n’avaient pas le même mode de vie que nous …
Donc la solution est bien là : te reconnecter pleinement à ce rythme que veut suivre ton corps, sans stresser, sans vouloir t’y opposer et travailler tes siestes dans la journée !
Bien à toi
Comme beaucoup, je pense que l’inconscient, et la connaissance de soi même, est la clé de beaucoup de choses. Moi même, sans avoir poussé la choses très loin, ai réussi par des relaxations profondes et des esquisses d’auto-hypnose à des résultats remarquables mais en parler amène le plus souvent des airs sceptiques, dubitatifs, et des réponses du genre » c’tait d’la chance, v’la tout. »
C’est d’ailleurs assez frustrant de se dire que l’on a la clé de quelque chose et de ne pas pouvoir le partager à des gens qui, pourtant, en auraient besoin et reste bloqué à cause de ce qu’on leur a apprit.
Et pourtant, on entend parler (enfin non, on n’en entend pas parler, il faut chercher l’information gardée jalousement) de guérisons comme la votre. J’avais trouvé un article il y a quelques années qui parlait d’un homme qui, suite à un accident de voiture, avait perdu l’usage de ses jambes. De l’avis des médecins, il n’aurait jamais pu remarcher et pourtant, après un an à peine, il sortait de l’hopital en marchant. Avec des béquilles et beaucoup de rééducation, mais il marchait. Simplement parce que dès le départ il avait refusé de rester paralysé et qu’il s’était donné les moyens de se battre et de se relever.
On m’a toujours dit ; l’inconscient est une machine à miracle et, si la science était un peu moins cartésienne, elle aurait pu le prouver depuis belles lurettes.
Merci pour ton commentaire Bisounator !
Je te suis complètement, à part que pour moi il n’y a aucun miracle ;-). Il y a juste des choses que le cartésianisme n’explique pas car elles ne sont pas cartésiennes !
Le cartésianisme est juste un modèle utile …
A bientot,
Bonjour Lionel,
Toute ton histoire est absolument passionnante et fait extrêmement plaisir à lire. Je pense pour ma part que tout peut s’expliquer. C’est juste que les connaissances sur le fonctionnement du corps humain, machinerie incroyablement complexe, sont encore limitées.
Tu indiques que tu as retrouvé la santé mais que tu ne te considères pas vraiment comme guéri. Quelle différence fais-tu exactement?
As-tu pu faire des examens avant et après ton « traitement » qui montre un recul de la maladie?
A bientôt
Bonjour Thib,
Merci pour ton commentaire ! Effectivement le corps et l’esprit humain sont une machinerie absolument incroyable qu’on a à peine commencé à étudier.
Oui, je n’aime pas parler de guérison car c’est très présomptueux. Pour moi, la guérison est un terme que l’on peut associer à une affection dont on connait parfaitement les causes (un virus par exemple, une jambe cassée, une coupure etc.) et dont on a une certitude absolue et statistique sur le fait que c’est finit quand c’est finit.
Pour d’autres maladies on évalue simplement les symptômes et quelques indicateurs pour savoir où on en est. Les causes ne sont jamais connues. Tout au plus, on connait les facteurs aggravants comme pour les cancers par exemple. Parler de guérison est très limite.
Je préfère faire preuve d’humilité et dire que mes symptômes principaux ont disparus. Car effectivement, il n’y a plus rien de détectable à l’examen clinique. Mais moi, je sais ce que je fais pour être dans cet état, je connais le parcours et je continue à travailler en permanence. Les siestes sont un élément important …
Merci pour on commentaire !
A bientot,
Témoignage très intéressant !
Je serais curieuse de savoir ce qu’en dit le neurologue. Parce que vois son patient passer du stade fauteuil roulant à « je fais de la planche à voile », cela ne doit pas leur arriver très souvent !
Tu es sous traitement de fond ou bien tout ça n’est qu’un ancien souvenir ?
Histoire inspirante qui me pousse encore plus à me mettre aux méthodes dites alternatives.
Bonsoir Chrystele,
Je croise parfois la route de personnes qui ont la même expérience que moi. Les points communs de nos histoires sont toujours : 1/ On a fait un énorme travail de plusieurs années sur nous même, un travail de changement profond 2/ Le monde médical et même associatif sont très hostiles ce qui fait qu’on n’en parle pas, à part entre nous. Ce travail qui est difficile nous a pris a chacun plusieurs années, nous n’avons pas grand chose à prouver et finalement ce que les neurologues sceptiques en pensent nous importe peu.
Pour répondre directement à ta question, mon neurologue à moi aime me faire rencontrer des patients qu’il juge apte à entendre ce que j’ai à leur dire.
Voilà, je te souhaite de tout coeur de trouver ton propre chemin de guérison et j’espère que ce billet contribuera à t’y orienter.
Je reste à ta disposition par mail si tu souhaites des conseils pour approfondir cette voie.
Bien à toi,
Lionel
Merci pour ta réponse
Je suis en train de lire l’ouvrage d’un neurologue qui explique que la maladie n’est peut-être pas un hasard. Il partage ses différentes expériences. Comme quoi tous les médecins ne sont pas à mettre dans le même sac.
Moi j’ai envie d’agir et de croire qu’avec une telle mentalité (plutôt que de croire en la fatalité) cela peut contribuer à aller mieux. Ceci dit, je ne peux pas répondre seule à la question suivante : j’arrête mon traitement de fond ?
Le neurologue qui me suit ne sait même pas me dire si ça vaut la peine de continuer ou non.Je ne fais plus de crise mais mon handicap s’aggrave tout doucement …
Bon, je te contacte par email.
Chrystèle
Bonjour Crystèle,
Je ne suis pas qualifié pour te donner des conseils pour ton traitement… Ce que je peux te dire c’est que j’ai arrêté le mien à partir du moment où j’ai su que ce que je faisait moi même avait plus d’efficacité que le traitement. D’autre part le traitement me rendait malade et ça n’était plus possible :-(. C’est un choix délicat.
Pour ce qui est des neurologues je ne les connais pas tous, bien heureusement ! Il y a différentes écoles qui défendent leur drapeau. Disons simplement que l’école dominante est favorable aux médicaments …
Continuons cette discussion, qui dépasse le cadre du blog, par mail effectivement 😉
A bientot,
Bonjour à vous tous, bonjour Lionel,
je suis un cumulard étant donné que je suis depuis toujours très fatigué et que les douleurs chroniques liées à une sciatique se sont rajoutées à la fatigue, sachant que la douleur elle-même fatigue quelquefois beaucoup.(plus de 3 ans maintenant)
Dans ces 2 contextes, j’ai beaucoup consulté, pris beaucoup de médicaments. Je suis passé par la psychanalyse, l’hypnose, TIPI, etc…
L’homéoparhie et l’acuponcture ne m’ont strictement rien fait, la kiné et l’ostéopathie ont contribué à aggraver le problème.
C’est alors que je me suis souvenu que j’enseignais le yoga et la méditation et qu’il serait bien que j’applique à mon propre cas les conseils que j’avais pu donner à certains de mes élèves.
je me suis souvenu également que j’étais praticien en PNL et qu’il devait sûrement être intéressant de m’y remettre.
Je suis donc en bonne voie et dans un premier temps des séances de relaxation à durée variable m’ont apporté un réel soulagement.
C’est la qu’intervient Lionel et sa méthode du sommeil partagé.
Je ne vais pas revenir sur les techniques et leurs bienfaits, je partage tout à fait ce qui est dit dans ce fil de discussion ou dans les autres.
Je suis sûr que ce qui m’a le plus aidé est le recadrage de la fatigue et/ou de la douleur que propose Lionel. Découragenant la lutte avec le symptôme, je me suis senti tout de suite mieux, et complêtement déculpabilisé. Ca m’aide beaucoup à faire la sieste, chez moi, au bureau, avant un cours de yoga pour être présent aux élèves.
Tout cela est bien sûr à perfectionner. Je saurai que c’est gagné quand le lundi sera un jour comme les autres, et quand il y aura une vie après le boulot.
Si vous avez des témoignages de personnes guéries ou soulagés de la fatigue, j’en prendrai connaissance avec plaisir.
Pareil pour la sciatique à causes multiples : canal lombaire étroit, petite hernie discale, arthrose, contracture du muscle pyramidal.
Je vous remercie ,
Bonne journée à vous.